Souvenirs, impressions, pensées et paysages pendant un voyage en Orient, 1832-1833: où, Notes d'un voyageur, כרך 2

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L. Hauman, 1839
 

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עמוד 240 - Des fils de fer traversent la mosquée d'un pilier à l'autre, et portent une multitude de lampes, des œufs d'autruche suspendus, des bouquets d'épis ou de fleurs. Des nattes de jonc et de riches tapis couvrent les dalles du parvis. L'effet est simple et grandiose. Ce n'est point un temple où habite un Dieu; c'est une maison de prière et de contemplation, où les hommes se rassemblent pour adorer le Dieu unique et universel. Ce qu'on appelle culte n'existe pas dans la religion.
עמוד 136 - Il n'y en a plus que sept, que leur masse peut faire présumer contemporains des temps bibliques. Autour de ces vieux témoins des âges écoulés , qui savent l'histoire de la terre mieux que l'histoire elle-même, qui nous raconteraient, s'ils pouvaient parler, tant d'empires, de religions, de races humaines évanouies...
עמוד 22 - ... en fait découler sa tolérance que d'autres cultes ont si cruellement exclue de leurs dogmes. Sous ce rapport, il est plus avancé sur la route de la perfection religieuse que beaucoup de religions qui l'insultent et le méconnaissent. Le mahométisme peut entrer, sans effort et sans peine, dans un système de liberté religieuse et civile...
עמוד 69 - ... de maisons , de faubourgs , de villages ; labyrinthe de jardins; de vergers, de palais, de ruisseaux, où l'œil se perdait et ne quittait un enchantement que pour en retrouver un autre ; nous ne marchions plus ; tous pressés à l'étroite ouverture du rocher percé comme une fenêtre, nous contemplions, tantôt avec des exclamations, tantôt en silence, le magique spectacle qui se déroulait ainsi subitement et tout entier sous nos yeux; au terme d'une route, à travers tant de rochers et de...
עמוד 71 - ... quinze lieues, qu'on retrouvait des cimes de montagnes, blanches de neige, qui brillaient dans le bleu du ciel, comme des nuages sur l'Océan. La ville est entièrement entourée d'une forêt de vergers d'arbres fruitiers, où les vignes s'enlacent comme à Naples, et courent en guirlandes parmi les figuiers, les abricotiers, les poiriers et les cerisiers ; au-dessous de ces arbres, la terre grasse, fertile et toujours arrosée, est tapissée d'orge, de blé, de maïs et de toutes les plantes...
עמוד 6 - Nous étions seuls. La journée, quoique de novembre, était éclatante de lumière, de chaleur et de verdure. Jamais je n'avais vu cette admirable enfant dans une ivresse si complète de la nature, du mouvement, du bonheur d'exister, de voir et de sentir. Elle se tournait à chaque instant vers moi pour s'écrier ; et quand nous eûmes fait le tour de la...
עמוד 237 - ... par le flot. Heureux les Turcs! ils reposent toujours dans le site de leur prédilection, à l'ombre de l'arbuste qu'ils ont aimé, au bord du courant dont le murmure les a charmés, visités par les colombes qu'ils nourrissaient de leur vivant, embaumés par les fleurs qu'ils ont plantées : s'ils ne possèdent pas la terre pendant leur vie, ils la possèdent après leur mort, cl on ne relègue pas les restes de ceux qu'on a aimés dans ces voiries humaines d'où l'horreur repousse le culte...
עמוד 21 - Mahomet : ce n'est qu'un culte très-philosophique, qui n'a imposé que deux grands devoirs à l'homme : la prière et la charité. — Ces deux grandes idées sont en effet les deux plus hautes vérités de toute religion ; le mahométisme en fait découler sa tolérance , que d'autres cultes ont si cruellement exclue de leurs dogmes. Sous ce rapport , il est plus avancé sur la route de la perfection religieuse que beaucoup de religions qui l'insultent et le méconnaissent.
עמוד 68 - Zebdani; tout à coup ils s'arrêtent, et poussent des cris de joie en me montrant une ouverture dans le rebord de la route; je m'approche, et mon regard plonge, à travers l'échancrure de la roche, sur le plus magnifique et le plus étrange horizon qui ait jamais étonné un regard d'homme : c'était Damas et son désert sans bornes à quelques centaines de pieds sous mes pas. Le re'gard tombait d'abord sur la ville, qui, entourée de ses remparts de marbre jaune et noir, flanquée de...
עמוד 177 - ... les mains passées dans les cordages qui me soutiennent contre les coups de mer. La nuit vient plus horrible encore ; les nuages pèsent sur la mer, tout l'horizon se déchire d'éclairs, tout est feu autour de nous : la foudre semble jaillir de la crête des vagues confondues avec les nuées ; elle tombe trois fois autour de nous ; une fois, c'est au moment où le brick est jeté sur le flanc par une lame colossale ; les vergues plongent, les mâts...

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