Le sentiment de la nature chez les modernes

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Didier, 1870 - 528 עמודים
 

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עמוד 136 - Un jour, sur ses longs pieds , allait , je ne sais où , Le héron au long bec emmanché d'un long cou.
עמוד 373 - ... du climat, les assauts des bêtes et le manque de vivres. Cet homme illustre me disait : « Si j'étais plus jeune, je partirais avec vous, je m'épargnerais le spectacle que m'offrent ici tant de crimes, de lâchetés et de folies.
עמוד 382 - Oh! que le poète chrétien est plus favorisé dans la solitude où Dieu se promène avec lui! Libres de ce troupeau de dieux ridicules qui les bornaient de toutes parts , les bois se sont remplis d'une Divinité immense. Le don de prophétie et de sagesse, le mystère et la religion, semblent résider éternellement dans leurs profondeurs sacrées. Pénétrez dans ces forêts américaines aussi vieilles que le monde...
עמוד 374 - Je jetai quelques fragments de cet ouvrage sur le papier; mais je m'aperçus bientôt que je manquais des vraies couleurs, et que, si je voulais faire une image semblable, il fallait, à l'exemple d'Homère , visiter les peuples que je voulais peindre. En 1789, je fis part à M. de Malesherbes du dessein que j'avais de passer en Amérique.
עמוד 383 - Il ya dans l'homme un instinct qui le met en rapport avec les scènes de la nature. Eh! qui n'a passé des heures entières assis, sur le rivage d'un fleuve, à voir s'écouler les ondes ! Qui ne s'est plu, au bord de la mer, à regarder blanchir...
עמוד 393 - ... l'impression que fit sur moi le chant de guerre des Franks eut quelque chose d'électrique. Je quittai la place où j'étais assis, et, marchant d'un bout à l'autre de la salle, je répétai à haute voix et en faisant sonner mes pas sur le pavé : « Pharamond! Pharamond! nous avons combattu avec
עמוד 368 - ... ce n'était pas Dieu seul que je contemplais sur les flots dans la magnificence de ses œuvres. Je voyais une femme inconnue et les miracles de son sourire; les beautés du ciel me semblaient écloses de son souffle; j'aurais vendu l'éternité pour une de ses cai esses. Je me figurais qu'elle palpitait derrière ce voile de l'univers qui la cachait à mes yeux.
עמוד 129 - Liban, dont le sommet fend les nues et va toucher les astres ; une glace éternelle couvre son front, des fleuves pleins de neige tombent, comme des torrents, des pointes des rochers qui environnent sa tête.
עמוד 130 - Au-dessous on voit une vaste forêt de cèdres antiques, qui paraissent aussi vieux que la terre où ils sont plantés et qui portent leurs branches épaisses jusque vers les nues. Cette forêt a sous ses pieds de gras pâturages dans la pente de la montagne. C'est là qu'on voit errer les taureaux...
עמוד 394 - ... tâtonnements pour le choix d'une carrière, je me fus livré tout entier à l'histoire, je me rappelai cet incident de ma vie et ses moindres circonstances avec une singulière précision. Aujourd'hui si je me fais lire la page qui m'a tant frappé, je retrouve mes émotions d'il ya trenie ans.

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