Littérature française contemporaine recueil en prose et en verse de morceaux empruntés aux écrivains les plus renommés du XIXe siécle

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Leypoldt & Holt, 1870 - 310 עמודים
 

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עמוד 69 - O lac ! l'année à peine a fini sa carrière, Et près des flots chéris qu'elle devait revoir, Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre Où tu la vis s'asseoir!
עמוד 69 - Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ; On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux, Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence Tes flots harmonieux.
עמוד 113 - C'est là qu'il faut s'asseoir, c'est là qu'il faut entendre Les airs lointains d'un Cor mélancolique et tendre. Souvent un voyageur, lorsque l'air est sans bruit, De cette voix d'airain fait retentir la nuit; A ses chants cadencés autour de lui se mêle L'harmonieux grelot du jeune agneau qui bêle.
עמוד 31 - Mon camarade y grimpa seul et se coucha tout endormi, la tête sur la précieuse valise. Moi déterminé à veiller, je fis bon feu et m'assis auprès. La nuit s'était déjà passée presque entière assez tranquillement, et je commençais à me rassurer, quand sur l'heure où il me semblait que le jour ne pouvait être loin, j'entendis au-dessous de moi notre hôte et sa femme parler et se disputer; et prêtant l'oreille par la cheminée qui communiquait avec celle d'en bas, je distinguai parfaitement...
עמוד 42 - Le voici. Mais à sa perte Le héros fut entraîné, Lui, qu'un pape a couronné, Est mort dans une île déserte. Long-temps aucun ne l'a cru ; On disait : II va paraître. Par mer il est accouru ; L'étranger va voir son maître.
עמוד 32 - L'appeler, faire du bruit, je n'osais; m'échapper tout seul, je ne pouvais; la fenêtre n'était guère haute; mais en bas deux gros dogues hurlant comme des loups... En quelle peine je me trouvais, imaginez-le, si vous pouvez.
עמוד 31 - Le souper fini on nous laisse; nos hôtes couchaient en bas, nous dans la chambre haute où nous avions mangé; une soupente élevée de sept à huit pieds, où l'on montait par une échelle, c'était là le coucher...
עמוד 61 - Je ferai une courte prière, et, quand j'étendrai les mains, alors . . . ." Il se recueillit, se dit à lui-même quelques mots à voix basse, leva les yeux au ciel, s'agenouilla, posa sa tête sur le billot ; l'exécuteur toucha ses cheveux pour les ranger encore sous son bonnet; le roi crut qu'il allait frapper: "Attendez le signe," lui dit-il. " Je l'attendrai, sire, avec le bon plaisir de Votre Majesté," Au bout d'un instant, le roi étendit les mains ; l'exécuteur frappa, la tête tomba...
עמוד 69 - S'envolent loin de nous de la même vitesse Que les jours de malheur ? Eh quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ? Quoi ! passés pour jamais ? quoi ! tout entiers perdus ? Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface, Ne nous les rendra plus?
עמוד 226 - Une croix ! et ton nom écrit sur une pierre, Non pas même le tien, mais celui d'un époux. Voilà ce qu'après toi tu laisses sur la terre ; Et ceux qui t'iront voir à ta maison dernière, N'y trouvant pas ce nom qui fut aimé de nous, Ne sauront pour prier où poser les genoux.

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