Poètes français: ou choix de poésies des auteurs du second et du troisième ordre, des XV, XVI, XVII, et XVIII siècles, avec des notices sur chacun de ces auteursMénard et Desenne, fils, 1825 |
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Acanthe Adieu aimer amant âme Amour Anacréon Anseaume Apollon appas Astrée attraits auteur avez avoit beau beauté belle Aspasie bonheur bottes bouche brillant Camille cent chansons chanter charmant chemin de traverse cher cieux cœur connoître coups courroux dame Damon Daphnis déesse destin Dieu dieux digne dit-il douleur doux Églé enfin époux esprit étoit fais fils fleurs front fureur gloire goût hélas heureux Hippolyte Homère j'ai j'en jamais jour jour d'après Jupiter justaucorps kaïmack l'amour l'œil doit long-temps m'en m'imprimez Mahomet Mahoud main maint Mecque messager du Mans Momus MONCRIF Monsieur Estienne muse n'étoit neuf sœurs nuit nymphe œil Pannard Parnasse paroît passer peine pensée Phébus plaisir plaisirs plaît plein pleurs prunelle qu'à qu'au travers qu'un regard reste rien rimeur s'il sage sequin seroit serpent seul sœur sort soupirs souvent tendre Tisons Tithon triste trouve Vénus veux Viens m'aider Voilà vois voit voix voudrois yeux zéphyre
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עמוד 118 - II se lève au matin , sans savoir pour quoi faire ; II se promène, il va, sans dessein , sans sujet ; Et se couche le soir, sans savoir d'ordinaire Ce que dans le jour il a fait.
עמוד 209 - Heureusement un homme de talent , qui faisait peu de vers, se chargea de défendre la poésie, et fut inspiré par elle. Quoi ! de l'ode , dont Polymnie A ses amants nota les airs , II veut abjurer l'harmonie , Qu'elle doit au charme des vers ! Pindare , Anacréon , Horace Ont donc abusé le Parnasse Par leurs immortelles chansons ? J'entends Malherbe qui soupire De voir qu'on ose de sa lyre Dédaigner les aimables sons.
עמוד 194 - Mon corps, dont la stature a cinq pieds de hauteur, Porte sous l'esto.mac une masse rotonde, Qui de mes pas tardifs excuse la lenteur ; Peu vif dans l'entretien, craintif, distrait, rêveur, Aimant sans m'asservir, jamais brune ni blonde, Peut-être pour mon bien, n'ont captivé mon cœur. Chansonnier sans chanter, passable...
עמוד 31 - Hippolyte est venu ; Roland l'accueille et Renaud lui fait fête ; Par leur récit son mérite est connu. Sur leur parole , on met sous sa conduite , Trois jours après , un gros détachement. Devant ce chef l'ennemi prend la fuite , Puis est forcé dans un retranchement.
עמוד 118 - L'accident est encor moins rare. Hé! qui pourrait être surpris Lorsque La Fontaine s'égare? Tout le cours de ses ans n'est qu'un tissu d'erreurs, Mais d'erreurs pleines de sagesse; Les plaisirs l'y guident sans cesse Par des chemins semés de fleurs. Les soins de sa famille, ou ceux de sa fortune Ne causent jamais son réveil : Il laisse à son gré...
עמוד 212 - II reçoit cette force heureuse Qui l'élève au plus haut degré. Telle , dans des canaux pressée , Avec plus de force élancée, L'onde s'élève dans les airs; Et la règle , qui semble austère , N'est qu'un art plus certain de plaire, Inséparable des beaux vers.
עמוד 14 - Alors, entremêlant sa flûte avec ses chants, Le dieu Pan de ces vers fit retentir les champs : « L'espoir de ma victoire en votre appui se fonde ; « Déclarez-vous pour moi, belle moitié du monde, « Honneur de l'univers, dernier effort des dieux, « Doux supplice de l'âme, et délice des yeux; « Vous êtes de l'esprit souveraines arbitres ; « Pour ennoblir les vers vous accordez les titres; « Et vos décisions font tomber un auteur, « Eût-il, avec ses sœurs, Phébus pour protecteur....
עמוד 33 - ... étonné Qu'étant issu de nation jalouse, Par toi le soin en soit abandonné. Lorsque ton front, loin de son domicile, Est de lauriers couvert par des exploits, Qui te répond qu'une femme fragile Ne s'émancipe à le charger de bois?
עמוד 26 - Bientôt après, quand pleine jouissance De larges dons accable un cœur lassé , Molle tiédeur , ennuyeuse indolence , Y font languir l'appétit émoussé. Ce fut le cas où se trouva mon homme Après six mois. L'ardente ambition Chez lui s'éveille , ainsi que d'un long somme. Le cœur humain n'est point sans passion; De s'expulser elles font leur étude , Comme est un clou par un autre chassé.
עמוד 55 - Mahmoud , de ce sermon , interdit , consterné , En petit béat obstiné , Jugea le premier point tout-à-fait hérétique . Et , comme père un peu berné , Trouva le second fort caustique. Mais il sait prudemment contenir son chagrin , Car, s'il se fâche , adieu la rente du sequin , Ou le voyage de la Mecque. Pour venir donc à bout de son pieux dessein . Et conserver son hypothèque...