Mémoires de la Académie impériale des sciences, lettres et arts d'Arras

כריכה קדמית
 

מהדורות אחרות - הצג הכל

מונחים וביטויים נפוצים

קטעים בולטים

עמוד 110 - En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres ; Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres ; Tourne...
עמוד 107 - Et ses sœurs tour à tour, au front du nouveau-né, Offrant leur doux sourire à son œil étonné, Déposaient un baiser timide. Accours, toi qui, de loin, dans un doute cruel, Suivais des yeux ton fils sur qui veillait le ciel ; Viens ici comme une étrangère ; Ne crains rien : en pressant Moïse entre tes bras, Tes pleurs et tes transports ne te trahiront pas, Car Iphis n'est pas encor mère ! Alors, tandis qu'heureuse et d'un pas triomphant, La vierge au roi farouche amenait l'humble enfant,...
עמוד 106 - Hâtons-nous... Mais parmi les brouillards du matin, Que vois-je? — Regardez à l'horizon lointain... Ne craignez rien, filles timides! C'est sans doute, par l'onde entraîné vers les mers, Le tronc d'un vieux palmier qui, du fond des déserts, Vient visiter les Pyramides.
עמוד 106 - J'aperçois un enfant qui dort au sein des flots, Comme on dort au sein de sa mère ! « Il sommeille; et, de loin, à voir son lit flottant, On croirait voir voguer sur le fleuve inconstant Le nid d'une blanche colombe. Dans sa couche enfantine il erre au gré du vent ; L'eau le balance, il dort, et le gouffre mouvant Semble le bercer dans sa tombe ! « Il s'éveille; accourez, ô vierges de Memphis!
עמוד 109 - Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines, C'est le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi, C'est le sang des héros, défenseurs de ma loi; C'est le sang des martyrs.
עמוד 105 - Au palais de mon père on voit briller les arts : Mais ces bords pleins de fleurs charment plus mes regards Qu'un bassin d'or ou de porphyre; Ces chants aériens sont mes concerts chéris ; Je préfère aux parfums qu'on brûle en nos lambris Le souffle embaumé du zéphyre ! « Venez! l'onde est si calme et le ciel est si pur ! Laissez sur ces buissons flotter les plis d'azur De vos ceintures transparentes , Détachez ma couronne et ces voiles jaloux, Car je veux aujourd'hui folâtrer avec vous,...
עמוד 98 - Quelque autre te dira d'une plus forte voix Les faits de tes Aïeux et les vertus des Rois. Je vais t'entretenir de moindres Aventures, Te tracer en ces vers de légères peintures. Et, si de t'agréer je n'emporte le prix, J'aurai du moins l'honneur de l'avoir entrepris.
עמוד 110 - Sais-tu bien qu'à l'instant que son flanc mit au jour Ce triste et dernier fruit d'un malheureux amour, Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée! Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux, T'ouvrent leurs bras sanglants, tendus...
עמוד 68 - Ils porteront, en tête, une épigraphe ou devise qui sera reproduite sur un billet cacheté, contenant le nom et l'adresse de l'auteur. Ces billets ne seront ouverts que s'ils appartiennent à des ouvrages méritant un prix, une mention honorable ou un encouragement ; les autres seront brûlés.
עמוד 107 - Suivait sa course vagabonde ; Et ces jeunes beautés qu'elle effaçait encor, Quand la fille des rois quittait ses voiles d'or, Croyaient voir la fille de l'onde. Sous ses pieds délicats déjà le flot frémit. Tremblante, la pitié vers l'enfant qui gémit La guide en sa marche craintive ; Elle a saisi l'esquif ! fière de ce doux poids, L'orgueil sur son beau front, pour la première fois, Se mêle à la pudeur naïve. Bientôt divisant l'onde et brisant les roseaux, Elle apporte à pas lents...

מידע ביבליוגרפי