RonsardSociété Franc̦aise d'Imprimerie et de Librairie, 1897 - 238 עמודים |
מהדורות אחרות - הצג הכל
מונחים וביטויים נפוצים
adresse agrégé alexandrins allégorie Amours Anacréon Bacchus Baïf beau beauté Bellay belle Belleau bergers cardinal de Lorraine Catherine de Médicis chanson chants Charles Charles IX Claude Binet Clément Marot Climène cœur collège de Coqueret compose courtisan d'Horace Daurat Dieu Dieux Egger églogues élégiaques élégies épigrammes épopée esprit estoit fils d'Hector fleurs fran française Franciade Francus Gandar gaulois genre gloire goût grecque Grecs Henri Homère Hyante Hymnes Ibid imitateur J'ay jeune Joachim du Bellay Jupiter l'amour l'églogue l'honneur l'Hospital l'imitation l'ode laisse langage langue latin Lettres lyre lyrique Malherbe Marguerite mélancolie ment Michel de l'Hospital modèle mort Muses mythologiques noble Odes œuvres Pétrarque peuple Philippe Desportes Phouère pièces Pindare Pléiade poème poésie poète poétique princes Remy Belleau rimer rois Ronsard n'a rythme saincte Saint-Gelais Sainte-Beuve sard satire seigneurs sentiment sonnet souvent strophes style syllabes tantost tantôt tion Tousjours Vendômois versification Virgile XVIe siècle
קטעים בולטים
עמוד 225 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir.
עמוד 209 - Ronsard, qui le suivit, par une autre méthode, Réglant tout, brouilla tout, fit un art à sa mode, Et toutefois longtemps eut un heureux destin. Mais sa muse, en français parlant grec et latin, Vit dans l'âge suivant, par un retour grotesque, Tomber de ses grands mots le faste pédantesque.
עמוד 87 - QUAND vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle, Assise auprès du feu, dévidant et filant, Direz chantant mes vers, en vous esmerveillant : Ronsard me celebroit du temps que j'estois belle.
עמוד 88 - Lors vous n'aurez servante oyant telle nouvelle, Desja sous le labeur à demy sommeillant, Qui au bruit de mon nom ne s'aille resveillant, Benissant vostre nom de louange immortelle. Je seray sous la terre, et fantôme sans os Par les ombres myrteux je prendray mon repos ; Vous serez au fouyer une vieille accroupie, Regrettant mon amour et vostre fier desdain. Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain : Cueillez dés aujourdhuy les roses de la vie.
עמוד 64 - Sur ta cime il fait son ny Tout uny De mousse et de fine soye, Où ses petits esclorront, Qui seront De mes mains la douce proye. Or vy, gentil...
עמוד 62 - Mignonne, allons voir si la rose, Qui ce matin avoit desclose Sa robe de pourpre au soleil, A point perdu cette vesprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vostre pareil.
עמוד 59 - Car malin, celer je ne puis A la race future De combien obligé je suis A ta belle verdure : Toy, qui sous l'abry de tes bois Ravy d'esprit m'amuses...
עמוד 14 - Trois jours devant sa fin je vins à son service ; Mon malheur me permeit qu'au lict mort je le veisse, Non comme un homme mort, mais comme un [endormy, Ou comme un beau bouton qui se panche à demy, Languissant, en avril, alors que la tempeste Jalouse de son teint luy aggrave la teste, Et luy chargeant le col le fanist contre-bas, Ensemble prenant vie avecques le trespas.
עמוד 31 - ILS ont menty, d'Aurat, ceux qui le veulent dire, Que Ronsard, dont la Muse a contenté les Rois, Soit moins que le Bartas, et qu'il ait par sa voix Rendu ce tesmoignage ennemy de sa lyre.
עמוד 104 - Pour piller un butin de bien peu de valeur, Combien de feux, de fers, de morts, et de détresses Mérites-tu, meschant, pour tuer nos Déesses?