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Les Chouans, une paire d'éperons blancs, évalués une livre 18 s.; La Brière, à Yvré-le-Pôlin, 5 s.; Les Hayes, à Saint-Gervais-sur-Belin et Yvré-le-Pôlin, 18 d.; La Haterie, 8 d. ; la Mulotière, 7 s. 6 d.; La Poillière, 6 s. 7. d. et 3 boisseaux d'avoine; La Hamberderie, 5 s.; L'Artandeux, appartenant au curé de Parigné-le-Polin (1), 6 d. ; le fief de Cerans, 3 s. 9 d.; La Languecinière, Courtangis et La Torchardière, appartenant en 1457 à Jean de Possons, 7 s. 6, d., 4 s. 6 d. et 2 s.; La Bodinière et La Saulaye, 2 s. 6 d., etc. D'autres lieux lui payaient comme cens ou comme rentes inféodées La Chauvellière, 2 livres affectées au chapelain de Sainte-Catherine; Les Bouglières, 60 boisseaux de seigle, 12 d'avoine, 3 de froment, un porc abonné à 9 livres, et 9 s. en argent; La Rigaudière, 6 boisseaux de seigle, 12 s. en argent et 4 chapons; Le Grenouillet, 1 livre 16 s.; Le GrandGué-Rechigné, une livre et une corvée à bienner; Le Petit-Gué-Rechigné ou Maison-Neuve, 10 s.; La Braudière, 4 boisseaux de seigle, 2 d'orge, 1 s., une corvée à faner et une corvée à bienner; La Brardière, 3 s. 8 d.; La Berrerie, 20 s. et 2 chapons; Le GrandChemin; La Bardouillère, 2 chapons; La FosseGirault, une livre et 4 poules; La Foucherie, 5 s. 6 d., une corvée à faner et une corvée à bienner; L'Embûche, 2 s. 6 d. ; La Lamberdière, 12 de franc devoir; L'Aubépin, 7 s. 4 d.; La Poterie, 2 s. 6 d. ; La Blanchetière, 20 s. 2 d., 2 corvées à faner et 2 corvées à bienner; Montgreffier, 15 s. et 3 boisseaux de froment; Libois, 2 d.; La Foliette, 2 s. 6 d.; Mon

(1) Des aveux sont rendus pour ce fief au seigneur de Foulletourte par Me Jean Hallé, en 1402; Jean Follenfant, 1450; Etienne Roustié, en 1454; Jean Presle, en 1473; René Le Provost, en 1490 et 1494; Michel Cherot, en 1513 et 1539; Jean de Mareau, en 1545; Mathieu Moriceau, en 1548; Jean Tarot, en 1549; Julien Alloycau, en 1570, 1576, 1598 et 1607; Jean Le Jeune, en 1621 et 1623; Michel Mauboussin, en 1656 et 1665; Michel Jamin, en 1688; René Jamin, en 1731; et Michel Le Boucq, en 1745 (Chartrier des Perrais. Inventaire des titres de la vicomté de Foulletourte, 1770).

taleaume, 4 s. 2 d.; Maupertuis, 8 s. 4 d.; La Loge ou Brosse, 2 livres; Les Grands-Ruaux, 18 s.; Vaudenoyers, 6 s.; Les Terriers, 2 s.; Les Chénaux, 1 livre 6 s. et 3 chapons; La Tuilerie de Bersegeay ou Grandes-Forges, 3 d.; Le Buisson, 2 d. ; La Saullaye de Coulevraux, 3 s. 4 d., une corvée à faner et une corvée à bienner; Les Petites-Forges, 6 d..; Le Bordage, 3 d. ; La Petite-Couture, 12 d. ; La Baussonnière, 2 s.; l'église et le cimetière de Cerans, le divin service; la chapelle de Sainte-Catherine, 1 d. réquérable; La Brioche et La Birotterie, 6 d.; L'Alinière, 4 d. réquérables; les maisons de l'Ecu, 5 s., plus 5 autres sols pour droit de four; celles de La Reinière, 12 d. et 3 boisseaux de seigle; celles de l'Ecole, 1 d., une corvée à faner et une corvée à bienner; celles du Croissant, 5. d., 2 s. 6 d. pour droit de four, une corvée à faner une corvée à bienner et 3 boisseaux de seigle; La Croix-Verte, 5 s., 2 corvées à faner et 2 corvées à bienner; La Grand'Maison, 12 d. et 5 s. pour droit de four; le clos de La Forêt, 4 s. 7 d. ; celui du Meslier, 13 d.; les maisons de La Cave, 6 s.; celles du Plat d'Etain, 12 d., une corvée à faner et une corvée à bienner; Le Gaceau, 37 livres; Le Tertre d'Aiguillon, 10 s. et 2 corvées à faner; le moulin de Teufeu, 5 s. et 24 terrines; La Prise de la Justice ou Haverie, 5 s.; le bordage du Château, 1 s.; La Grande-Couture, 18 boisseaux d'avoine; La Huonnière, 4 s. 2 d.; Bordigné ou Bourdigné, 3 s. 4 d. ; Trésallay, 2 d. requérables; Le Grand-Rosier, 2 d. requérables; La Villenière, 2 s. 6 d.; La Gasnerie, 2 d.; La Rouillère, 5 s. et une corvée à bienner (1); etc.

Le baron de Château-du-Loir devait chaque année

(1) Le 2 juillet 1766, le marquis de Broc abonna à 10 s. chaque corvée à faner dans la prée de Foulletourte et à 5 s. chaque corvée « à bianner et à curer le ruisseau de son moulin de Foulletourte depuis la roue dudit moulin jusque au bout de sa prairie » (Archives des Perrais).

au seigneur de Foulletourte, le dimanche de la micarême, « une lamproye vive en un bassin,.... sur l'acquit et trespas du long de la ville de Foulletourte au regart de la prévosté de la chastellenie d'Oysé » (1).

....

Hugues de Vernie (Hugo de Vernia) (2), chevalier, est le premier de ses seigneurs dont le nom nous soit parvenu. En 1228, il mit d'accord Geoffroy Burel,

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chevalier, et le meunier Josbert, au sujet du moulin de Floué (3). Quelque temps avant sa mort, en 1249, il donna aux religieuses bénédictines de La FontaineSaint-Martin (4) la dime des moutures de son moulin

(1) Archives nationales, P. 343.2, 3453, 352, 353, 355, 427, 456 et 13341.

(2) Hugues de Vernie tirait son nom de la paroisse de Vernie (Sarthe), dont il était seigneur.

(3) Archives de la Sarthe, H. 1533.

(4) Le prieuré de La Fontaine-Saint-Martin, dépendant de l'abbaye de Saint-Sulpice de Rennes, fut fondé le 11 novembre 1117 par Foulques, comte d'Anjou et du Maine, et sa femme Eremburge de

de Foulletourte et deux septiers de mouture sur ce moulin. Hugues de Vernie, son fils, qualifié aussi chevalier, échangea ces choses avec les religieuses, en 1259, pour quatre septiers de mouture blanche, mesure de leur prieuré, à prendre sur le même moulin le jour de l'Angevine, à condition de faire célébrer chaque année un anniversaire pour le repos de son âme et de celle de son père. Déjà, en 1253, il leur avait délivré une lettre d'« indemnité » pour tout ce qu'elles « avaient acquis ou pourraient acquérir dans la seigneurie de Foultourte, avec droit de le tenir sans aucune charge ou redevance féodale que les droits ordinaires ». L'année suivante, il leur avait donné 30 sols mançais de rente annuelle, c'est-à-dire 60 sols tournois, et tout son droit et domaine sur une maison de Foulletourte appartenant autrefois à Fouques Le Maçon (1).

La Flèche. Geoffroy, leur fils, approuva plus tard leur fondation et y ajouta un don de 60 livres de rente sur son domaine d'Anjou. Henri II, roi d'Angleterre, en 1151, Charles de Valois, comte du Maine, en 1300 (v. st.), Philippe de Valois, en 1329, Jean, duc de Normandie, comte d'Anjou et du Maine, son fils, en 1335, et un grand nombre de seigneurs manceaux le comblèrent de leurs libéralités. Ses revenus étaient évalués à 4.000 livres en 1776.

Ses prieures, qualifiées dans les chartes de « prieures perpétuelles » et quelquefois d' abbesses », sont : Jeanne, 1180; Jeanne Le Vayer ou La Vaière, 1380-1391; Colette de Saint-Crespin, 1398; Catherine de Tucé, 1407-1429; Philippe de Tucé, 1438; Jeanne d'Orange, 1451-1464; Jeanne de Laval, 1466; Marguerite Harel, 1470; Jeanne de Pennart, 1471-1498; Jeanne de La Roë, 1514-1526; Yvonne de La Roë, 1526-1557; Françoise de La Roë, 1557-1593; Claude de La Roc, 1593-1624; Urbaine Le Roux, 1626-1649; Marie de Rabodanges, 1649-1665; Catherine-Louise de Rabodanges, 1665-1723; Renée-Eléonore de Broc, 1724-1745; et Louise-Marie-Madeleine de Broc, 1745-1790. Les dates que nous donnons sont les dates extrêmes de leur priorat fournies par des documents authentiques (Archives de la Sarthe, G. 358, 363, et H. 1508-1576. — Etude des notaires de Saint-Jean-de-la-Motte et de Cerans-Foulletourte, etc.).

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Les sei1789 (Arch.

(1) Archives des Perrais. Inventaire des titres de la vicomté de Foulletourte, 1770. Archives de la Sarthe, H. 1508. gneurs de Foulletourte acquittèrent ces rentes jusqu'en de la Sarthe, H. 1535).

Un de ses successeurs, Jean de Vernie, chevalier, transigea le jeudi avant la décollation de saint JeanBaptiste 1292, avec les religieux de l'Epau, représentés par frère Jean de Hyllers, leur procureur, au sujet des prétentions d'Agnès, sa femme, autrefois épouse. de défunt Simon de Perrehot, sur les biens légués par ce dernier aux religieux de ladite abbaye (1).

« Le mardi, après la saint Laurent 1324, « Catherine de Vernie, dame de Foletorte, et Jehan, son fils, escuier», confessèrent qu'en échange de 8 livres tournois de rente qu'ils devaient à « Denise de Vernie, jadiz fille de feu mons' Jehan de Vernie, chevalier, sur la métairie de Rouzières», ils avaient baillé à ladite Denise « la meson de la mestairie du Breuil et XXXIII journaux de terre, ...sises les dites choses en la paroisse de Cures, ou fié de la dicte Catherine de Vernie » (2). En 1327, le mercredi après la saint Christophe, Huet de Vernie, son frère ou son parent, vendit tout le droit » qu'il « avoit és II pars des bois de La Talaye, en la forest de Loncaunoy » (3).

Jean de Vernie, écuyer, seigneur de Foulletourte, acquit le 5 juin 1362, de Jean Yvon, « paroissien de Serens », le domaine et fief de La Lamberdière, dont il possédait déjà la suzeraineté (4).

Bouchard de Vernie, probablement son fils, en tout cas son proche parent, hérita de ses seigneuries de Foulletourte et de Vernie. Son épouse, Agnès de La Chevalerie, dame de ce fief, à Parigné-le-Polin, lui donna un fils, Jean de Vernie, son seul et unique héritier. Devenue veuve, elle contracta une nouvelle alliance, avant 1383, avec Jean des Escotaiz et en eut

(1) Archives de la Sarthe, classement Bilard, H. 74 1, no 5o. (2) Abbé Amb. Ledru, Histoire de la Maison de Broc, p. 193. Bibliothèque du Mans, Ms. Titres de Beaulieu, 2762, fol. 76 vo. (3) Abbé Amb. Ledru, in loco citato, p. 387.- Archives nationales, JJ. 268, fol. 40 vo.

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(4) Archives des Perrais. - Abbé A. Ledru, in loco citato, p. 390.

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