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mandise (id., 259); Ce n'est pas toy, Strosse, qu'on doit (id., 202).

1555 (avril).

Deuxième édition des Meslanges;

contenait seulement deux pièces nouvelles : en tête du volume, la dédicace :

Auparavant j'avoy, Brinon (Bl., VIII, 145);

à la fin du volume, après quelques épigrammes déjà parues dans les Folastries, l'épitaphe:

La mort m'a clos dans ce tombeau (VII, 272).

1555 (vers août). nait 90 pièces nouvelles. D'abord 70 sonnets, savoir: ceux que Blanchemain, au tome I de son édition dans le second livre des Amours, a numérotés I à XII inclus; XVIII, XIX, XX; XLVII à LVII inclus; LIX à LXII inclus; LXIV et LXV; ceux qu'il a, au même tome dans les « Pièces retranchées », numérotés XVII à XXV inclus et XXXV à LII inclus; ceux qu'on trouve disséminés dans le même tome :

La Continuation des Amours conte

Quand ma maistresse (p. 41); Le sang fut bien maudit (p. 45); Ha petit chien (p. 15); Peletier, mon amy, le temps léger s'enfuit (p. 153); E n'esse, mon Pasquier, é n'esse pas grand cas (p. 157); Amour se vint cacher dans les yeux de Cassandre (p. 206) (1); Amour, tu me fis voir (p. 381); Que me servent mes vers (p. 385);

ceux-ci enfin :

Mais répon, meschant Loir, me rends tu ce loyer (Bl., V, 359); Pourtant si la maistresse (VIII, 142); J'aurai tousjours en une haine extrême (ibid).

Les 20 autres nouveautés du recueil venaient ensuite :

Verson ces roses prés ce vin (Bl., II, 291); L'un dit la prise des murailles (ibid., 487); Celui qui veut sçavoir

(1) Bl. a édité une variante postérieure :

Amour voulut le corps de ceste mouche prendre...

Le sonnet original débute ainsi :

Amour se vint cacher dans les yeux de Cassandre

Comme un tan qui les boeufs fait mouscher par les bois.

(VIII, 143); Chère Vesper, -lumière dorée (II, 274); Je suis homme né pour mourir (id., 385); Belleau, s'il est loisible (id., 293); Cinq jours sont jà passés (IV, 261);

et treize épigrammes sur la génisse de Myron (VI, 402) (1). Le volume se terminait par quelques pièces d'amis et cinq gayetés déjà parues dans les Folastries de 1553, entre autres, comme pièce finale J'ay vescu deur mois ou trois.

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1555. Les Hymnes contenaient les 15 pièces sui-
vantes :

Mon Odet, mon Prélat, mon Seigneur, mon confort
(Bl., VI, 275).

Muse quand nous voudrons les louanges chanter (V, 64).
Un plus savant que moy et plus chéri des cieux (id.,
106).

Je veux, mon Mecenas, te bastir à l'exemple (VI, 301).
Si quelquefois Cleio m'a descouvert (V, 157).

J'ay pour jamais par serment fait un vœu (id., 289).
Quand de jour et de nuit je repense à part moi (id., 122).
Morel, qui dans le cœur divinement possédes (id., 138).
C'est trop longtemps, Mellin, demeuré sur la terre
(id., 276).

On ne scaurait, Paschal, désormais inventer (id., 239).
Je ferois un grand tort à mes vers et à moy (id., 213).
Est-il pas temps désormais de chanter (id., 168).
Avant que l'homme soit en ce bas monde né (VI, 308).
Ou soit que la Fortune ou soit que le chemin (VII,
225 (2).

Cy-git, qui le croira? une morte fontaine (id., 221) (3).

(1) Voici la 12o de ces épigrammes, qui, ayant été supprimée par Ronsard dès 1560, n'a jamais été rééditée depuis 1555, pas même par Marty-Laveaux :

Un pasteur m'avait oubliée

Dans les pretz de Myron l'authrier, (p. l'autrhier)

Qui par vengeance m'a liée

Des quatre pieds sur ce pilier.

(2) Avec la réponse du passant :

Qui m'emplira d'œilletz et de roses le sein (Bl. VII, 265).

(3) Quant à l'Hymne de Bacchus (Bl., V, 230), réédité cette annéelà en plaquette à part, il avait paru d'abord dans la re édition des Meslanges (Cf. supra: Que scauroy-je mieux faire ?...)

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1556 (après juin). Le II Livre des Hymnes contenait les 5 pièces suivantes :

Remply d'un feu divin qui m'a l'âme eschauffée (V, 13).
Je veux donner cet hymne aux enfans de Borée (V, 19).
Je veux, mon Chastillon, imiter le tonnerre (V, 42).
Quand un prince en grandeur passeroit tous les Dieux
(VI, 276).

Non je ne me deulx pas qu'une telle abondance
(VI, 201).

Cette dernière pièce, adressée à Chretophle de Choiseul, parut d'abord en tête des Odes d'Anacréon, traduction de R. Belleau, publiée en juin 1556; c'est ce qui me permet de préciser ainsi la date du deuxième livre des Hymnes.

1556 (2 moitié de l'année). La Nouvelle Continuation des Amours contenait 60 pièces nouvelles environ. Il m'est actuellement impossible d'en fixer le chiffre de façon plus précise, le seul exemplaire qui en soit connu étant mutilé. Cet exemplaire ne possède que 24 feuillets, y compris les 4 folios préliminaires, et cependant la table des errata signale des fautes d'impression aux pages 50, 59, 61 et 63, qui ne peuvent correspondre aux feuillets de l'opuscule. Voici les 43 pièces qu'on peut lire sur les feuillets conservés :

Quand le fameux Jason (Bl., VI, 229); Au bœuf qui tout le jour (VIII, 140); Quand j'estois libre (I, 214); Petite pucelle angevine (I, 148); Amour dy-moi de grace (id., 175); Bel aubespin verdissant (II, 275); Mais voyez, mon cher esmoy (1, 180); Pourquoi tournez vous vos yeux (I, 429); Bonjour, mon cœur (I, 169); Belle et jeune fleur (ibid.); Le printemps n'a point tant de fleurs (I, 172); Demandes tu, douce ennemie (ibid.); Veu que tu es plus blanche (I, 198); O toy qui n'es de rien (I, 401); S'il y a quelque fille (I, 174); Hé que voulez-vous dire (I, 171); J'aime la fleur de Mars (I, 173); Autre, j'en jure Amour (I, 402); Amour, comme l'on dit (I, 171); Les villes et les bourgs (I, 170); Las, pour vous trop aimer (I, 402); Un enfant dedans un bocage (I, 431); Quand je te veux

raconter (I, 199); Il m'advint hier de jurer (I, 207) (1); Je suis tellement langoureux (I, 200); Je te hay bien, crois moi (I, 441); Si le ciel est ton pays (I, 164); Si tost que tu as beu (I, 176); J'ay cent mille tourments (I, 179); Mars fut vostre parrain (I, 174); Belle, gentille, honneste (I, 176); Mes soupirs, mes amis (1, 178); Comment au départir (I, 177); Quand je vous voy, ma gentille maistresse (I, 178); Si quelque amoureux passe (I, 179); Ma maistresse est toute angelette (I, 163); Je ne veux plus que chanter de tristesse (I, 153); Celuy qui est mort aujourd'huy (II, 236); Quand je dors je ne sens rien (II, 237); Comme la cire peu à peu (I, 204); Hier au soir que je pris maugré toy (I, 212); Plus tu cognois que je brùle pour toy (I, 411); Hé Dieu, que je porte d'envie (VI, 348).

1557.

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La Continuation des Amours. C'est une réimpression de la Continuation (1555) et de la Nouvelle Continuation (1556), réunies en un seul volume (2). Mais, entre la dernière pièce du recueil de 1555 et la première du recueil de 1556, étaient insérées trois gayetés déjà parues dans les Folastries de 1553: Une jeune pucelette; En cependant que la jeunesse ; Jaquet aime autant sa Robine. D'autre part, à la suite de la 43° pièce du recueil de 1556, Hé Dieu, que je porte d'envie, on lisait les dix-huit pièces que voici :

Te tairas tu, gay (p. geay) babillard (Bl., VIII, 143).
Dieu vous gard' messagers fidèles (II, 274.)
Pour avoir trop aimé vostre bande inégale (II, 483).
Si je t'assaus, Amour, Dieu qui m'es trop connu ( I, 209).
Je suis un demy Dieu quand assis vis à vis (I, 210).
Tu es un trop sec biberon (II, 169).

(1) C'est la chanson Voulant o ma douce moitié, dont voici les variantes initiales :

Il m'advint hier de jurer

Qu'on voirrait mon amour durer
Après la mort, ma chère amye,

Et afin de t'asseurer mieux

Je fis le serment par mes yeux

Et par mon coeur et par ma vie.

(2) C'est l'in-8 de 176 pages que Bl. signale en son tome VIII, p. 80; mais Bl. s'est trompé en l'intitulant Nouvelle continuation des Amours.

O belle plus que belle et agréable aurore (II, 481).
Mais d'où vient cela, mon Odet (II, 238).

O ma belle maistresse, à tout le moins prenez (I, 402).
Penses tu, mon Aubert, que l'empire de France
(VIII, 139).

Seray-je seul vivant en France de vostre âge (V, 330).
Si désormais le peuple en plaisir délectable (V, 329).
L'an est passé et jà l'autre commence (V, 330).

Croissez, enfant du roi le plus grand de l'Europe
(V, 309).

Roy, qui les autres roys surmontez de courage (V, 302).
Ny du roy, ny de vous, ny de mon cher Mecène (V, 317).
Delos ne reçoit point d'un si joyeux visage (V, 326).
Mon fils, si tu scavoy ce qu'on dira de toy (I, 141).

Ces 18 pièces, qui terminaient le volume de la page 153 à la page 176, remplissaient déjà probablement toutes, sinon presque toutes, les derniers feuillets de la Nouvelle Continuation en 1556. Cela est certain, d'après la table des errata de 1556, pour l'ode: Pour avoir trop aimé vostre bande inégale, et pour l'élégie: Mon fils, si tu scavoy ce qu'on dira de toy. (1).

1558 (après juin). Exhortation au camp du Roy pour bien combattre (plaquette, Bl., VI, 205).

1558 (vers septembre). Exhortation pour la paix (plaquette, Bl., VI, 209).

1559. --Le deuxième Livre des Meslanges, signalé par . Blanchemain dans son tome VIII, p. 81, nous est inconnu (2). Relevons pourtant la pièce nouvelle qu'il contenait d'après Bl. :

Monseigneur, je vous donne en ceste carte icy (VHI, 147).

(1) Les deux éditions des Amours que signale Bl. dans son tome VIII, p. 80-81, l'une parue à Rouen, l'autre à Basle, en 1557, ne sont que des réimpressions des recueils précédents.

(2) Il est resté également inconnu de Marty Laveaux (Cf. t. VI de son éd., p. 375) et je ne serais pas étonné qu'on pût en dire autant de Bl., car il ne le signale que pour cette courte pièce, dans son tome supplémentaire, et le fait éditer par Seṛtenas, à la p. 81, mais par Lemangnier, à la p. 147.

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