Jacques de Villiers; en 1517, à Robert de Villiers, et en 1539, à Catherine Dupuy, sa veuve; de 1551 à 1599, à Jacques de Villiers; en 16.., à Ambroise des Escotais, seigneur de La Chevalerie et de Coulons; en 1692, à François de Salles de Miré; en 1746, à M François Cordelet, lieutenant des eaux et forêts du comté du Maine; en 1747, à Marie Nantiat, veuve de M Joseph-Nicolas Daniel, directeur du tabac, au Mans (1). LE CROISSANT L'hôtellerie du Croissant, au bourg de Foulletourte, devait 2 s. 11 d., dont 2 s. 6 d. pour droit de four, une corvée à bianner et une autre à faner, de cens, au seigneur de Foulletourte, et trois boisseaux de seigle et 15 livres de rente à l'abbé de La Couture. Ses propriétaires, quoique ce ne fût pas un fief, prenaient le titre de sieurs du Croissant : Guillaume Dutay, en 1404; Guillaume Touchard, en 1409; Julien Girard, en 1505; Pierre Després, en 1560; René Guillemeaux, en 1569 et 1577; Jean Le Jeune, en 1621; René Dutay, en 1630; Jean Sallion, en 1736 (2). LA LAMBERDIÈRE La Lamberdière, tenue à 12 deniers de cens de la vicomté de Foulletourte, était possédée en 1362 par Jean Yvon, qui la céda le 5 juin de cette année à Jean de Vernie, seigneur de Foulletourte; en 1412, par Laurent Ledru; en 1457, par Guillaume Cousin; en 1620, par René Dutay; en 1639, par Simone Letripier, veuve Joachim Ferrecoq; en 4701, par le seigneur de Foulletourte. (1) Archives des Perrais. Inventaire des titres de la vicomté de Foulletourte, 1779. (2) Archives des Perrais. Archives de la fabrique de Cerans. En février 1412 (v. st.), Jean de Vernie, seigneur de Foulletourte, acquit de Jean de Dureil, écuyer, seigneur de Chesne-Yerru, et de Guillaume de Fay, 40 sols tournois et un porc d'un an de rente sur la métairie de La Lamberdière, « pour le pris de 60 livres tournois de monnoye courant » (1). LAUNAY En 1621, Me Jacques Lestourmy, notaire royal à Foulletourte, se qualifiait de sieur de Launay, et en 1654 de sieur de Préaux. Me Jean Carreau, sieur de Mézière, son gendre, demeurait avec lui à Foulletourte en 1646 (2). LA POILLÈRE Le fief de La Poillère, accensivé le 18 mars 1747 sous le cens de 6 s. 7 d. et 3 boisseaux d'avoine, devait antérieurement 18 d. de service au seigneur de Foulletourte. Ses possesseurs connus sont en 1456, Jean Rotereau; en 1477, Guy Rotereau; en 1493, Jean Rotereau; en 1507, Etienne Rotereau; en 1510, Thibault Drugeon; en 1522, Simon Drugeon; en 1540, François Drugeon; en 1577, Simon Drugeon; en 1666, Jacques Guillemeaux (3); en 1697, Charles de Baigneux, écuyer, sieur de Montigny, et Antoine de Baigneux, écuyer, seigneur de Saint-Mars de Locquenay, son frère (4). (1) Archives des Perrais. Abbé Amb. Ledru, Histoire de la Maison de Broc, p. 107, 414 et 431. (2) Archives de la fabrique de Cerans. (3) Archives des Perrais. Inventaire des titres de la vicomté de Foulletourte, 1770. (4) Archives de la fabrique de Cerans. LE TERTRE En 1600 et 1611, Jean Bellanger, sieur du Tertre, demeurait à Foulletourte. En 1630, il était avocat au Mans (1). LES PRÉS Le fief des Prés relevait de celui des Rosiers et lui devait 18 d. de service le dimanche avant la Toussaint. Ses possesseurs connus sont en 1346, Johannim des Prez; en 1457, Jean des Prez (2); Jean des Prez, père d'Henri des Prez et de Jean des Prez, seigneur de La Bardouillière en 1519. Le 16 décembre 1529, il vend le lieu de La Bouverie, près les bois de Remmes, à Cerans, à Me René Lestourmy; en 1556, à Jean des Prez; en 1592, à Me Marin Ameslon, sieur de Villarceau (3), avocat au Mans, et à Marie Marest, sa femme, qui l'achètent le 2 mai pour 3.240 livres tournois; en 1618, à Marie Ameslon, épouse de Jacques Rivière, qui le cède le 18 septembre 1619, à Jacques Richer (4), écuyer, sieur de Monthéard, conseiller du roi et président du présidial du Mans (5); en 1630, à Antoinette Barbe de La Forterie, veuve de Jacques Richer, et à ses enfants; en 1654, à Catherine Richer, sa fille, femme de René Dugué, sieur du Poirier, conseiller du roi et avocat au Parlement de Paris (6); en 1745, à Marie Le Conte, veuve de Claude Hubert; (1) Archives de la fabrique de Cerans. (2) Archives nationales, P. 3453. (3) Armes d'or à trois roses de gueules, deux et une, et une hermine de sable en cœur (De Maude). (4) Henri IV l'avait anobli en mars 1590, en récompense de ses bons services. Armes d'or au chevron de gueules charge de trois bluets d'azur tigés et feuillés de sinople, deux en chef et un en pointe (Lettres d'anobl.). (5) Archive des Perrais. (6) Archives de la fabrique de Cerans, en 1771, à Me Pierre-René Le Jariel du Bary, prêtre, curé de Roézé et de La Suze, qui le vend le 19 novembre à Mre Michel-Armand, marquis de Broc, seigneur des Perrais, La Chevalerie, Cerans, Roziers, vicomte de Foulletourte, pour le prix de 230 livres 11 sols (1). LA BARDOUILLIÈRE Le 8 mars 1519 (v. st.), « honneste homme Jehan des Prez, seigneur des Prez, et Jehanne, sa femme », vendent à Jehan des Prez, leur fils le plus jeune, et à Guillemine Bellanger, son épouse, le « lieu, bordaige et appartenances de La Bardouillière », à Cerans, contenant huit journaux et relevant du fief de Foulletourte, à condition de payer une couple de chapons, de faire dire deux messes dans l'église de Cerans chaque année et de « donner un pain à bénir du prix de dix deniers et une chandelle affectée à la grande messe aussi dudit lieu le jour du Sacre ». Jean des Prez le jeune, céda La Bardouillière à Mre René Le Maczon, écuyer, seigneur d'Auvers et de Foulletourte, le 8 novembre 1531, pour la somme de 150 livres (2). (A suivre) (1) Archives des Perrais. (2) Archives des Perrais. Maison de Broc, p. 488 et 493. H. ROQUET. Abbé Amb. Ledru, Histoire de la TABLEAU CHRONOLOGIQUE DES ŒUVRES DE RONSARD ERRATA Je me permets de signaler ici quelques erreurs qui se sont glissées dans mon Tableau Chronologique des Euvres de Ronsard. Les unes sont dues à une impression trop hative; les autres à ce fait qu'en août 1903 je ne connaissais encore les tomes III et IV de l'édition de 1578 que par la description incomplète qu'en a donnée Du Verdier dans sa Bibliothèque à l'article Pierre de Ronsard; j'ai trouvé depuis lors un exemplaire complet de cette rarissime édition, que j'ai pu consulter à loisir. 1o. Dans l'énumération des pièces nouvelles de la Are édition des Meslanges (1555, achevé d'imprimer du 22 nov. 1554), il ne faut pas compter l'ode XX du livre IV du tome II de l'édition Blanchemain : Du grand Turc je n'ay souci; car une première ébauche en avait déjà paru dans le Livret de Folastries d'avril 1553, comme je l'ai indiqué en parenthèses à cette date. Il faut donc lire 31 au lieu de 52 pièces nouvelles. 2o. Dans la Continuation des amours (édition de 1557), voici l'ordre où se présentent les 18 pièces que j'ai signalées, et les corrections qui doivent être faites dans leur premiet vers; |