en 1451, Julienne Aspret, sa veuve, et Jeanne de Segrais, sa fille, femme de Gervaise Deshayes, écuyer; en 1479, Gervaise Deshayes; en 152., .... Drouet; en 1523 et 1543, Françoise Drouet, femme de Me Nicole Patry, avocat au Mans, et sa sœur, épouse de Jean Morand; en 1615, Macé Berthelot, mari de Jacquine Deschamps; en 1644, Adam Deschamps, écuyer, conseiller du roi et lieutenant en la maréchaussée du Mans, demeurant au Mans, paroisse de la Couture, qui le vend, le 14 juin, avec le lieu et métairie du Grand-Livernois, à Mre Sébastien de Broc, chevalier, seigneur des Perrais et de Foulletourte, pour 9,500 livres tournois. Une sixième partie de ce fief en fut distraite par partage dans la première moitié du XVIe siècle. Elle appartenait en 1553 à René de La Borde; de 158. à 1601, à Nicolas Le Bouc, avocat au Mans et à Jean Crespin et Philippes Lebley, sa femme; en 1600, à Suzanne Crespin, épouse de François Cousin, huissier de salle du roi, qui la vendit le 11 décembre à Mathurin Le Bourrelier, sieur de La Termelière, enquêteur au Mans, et à Marguerite Desbois, sa femme; en 1665, à Pierre Chevalier, sieur de La Chicaudière, conseiller en l'élection du Mans; en 1688, à Marguerite Chevalier, veuve Charles Jodon; en 1707, à Charles Jodon, conseiller du roi et élu en l'élection du Mans; en 1710, à Julienne-Thérèse-Joseph Jodon, sa fille; et en 1731, à René Richard, sieur de La Jatterie (1). LA SAUVAGÈRE La Sauvagère, tenue des Perrais, appartenait en 1465 à Denis Le Royer; en 1557, à Thévalle Boessay, veuve d'« honorable homme René Cornu »; en 1559, (1) Archives des Perrais. Abbé Amb. Ledru, Hist. de la Maison de Broc, p. 198, 402, 423, 575. à Nicolas Cornu, son fils; en 1613, à Jean Ferrecoq (1); en 1616, à Me Joachim Ferrecoq, sieur de La Poise; en 1643, à Simonne Ferrecoq, sa fille, mariée à Jacques Eveillard, écuyer, sieur de Launay, demeurant à Nogent-le-Bernard, qui la vend à « noble René Cornu », sieur de La Jeunaisière, le 3 juin 1634, avec 30 livres de rente foncière à prendre sur le lieu de l'Aubépin, à Cerans, pour le prix et somme de 4.200 livres (2). LES CHAMPS ALLEZ Le fief des Champs Allez, sans domaine, relevait de la vicomté de Foulletourte à foi et hommage simple et à 4 s. de service. Il appartenait en 1457 à Noël Bouestard; en 1505, à Andrée, veuve Jacques Le Bouc; en 1522, à Nicolas Le Bouc; en 1561, à Françoise Le Bouc, veuve Calais de Lhommais; de 1576 à 1601, à Nicolas Le Bouc, sieur de La Fuye et seigneur de La Morillonnière, à Oizé, avocat au Mans (3). LA GRANDE-COUTURE La métairie, domaine, fief et seigneurie de La Grande-Couture, tenue à foi et hommage simple et à 18 boisseaux d'avoine de service de la vicomté de Foulletourte, appartenait en 1450 à Jean de Beaumont, seigneur de Beaumont, à Oizé; en 1502, à Jacques Huet; en 1546, à Jean Daguyer; en 1552, à Alexandre Hagobert; en 1533, à Pierre Le Tonnelier. Françoise de Beaugé, veuve Alexandre Hagobert, (1) Archives des Perrais. Abbé Amb. Ledru, Histoire de la Maison de Broc, p. 174, 191 et 435. La famille Ferrecoq portait des armes parlantes: de gueules à un coq d'or tenant en son bec un fer à cheval de même. (2) Archives de la fabrique de Cerans. (3) Archives des Perrais. - Archives nation., P. 345.. l'abandonna le 5 septembre 1567 à Nicolas Métayer, son gendre, mari de Françoise Hagobert, puis la reprit et en rendit aveu à son suzerain en 1594 et 1609. Nicolas de Thieslin, écuyer et sieur de La Touche (1), en fit foi et hommage en 1632 et Renée Métayer, sa veuve, en 1644 (2). Celle-ci la vendit pour 7.000 livres, le 23 septembre 1653, à Marie Gauquelin, veuve de Christophe Mauboussin, maître chirurgien au Mans, paroisse Saint-Nicolas et à Marguerit Gauquelin, son frère, prêtre, docteur en théologie et grand-vicaire de l'évêque de Rennes, dont la succession fut partagée le 5 septembre 1668, entre Mo Michel Mauboussin, curé de Parigné-le-Pôlin, Me Pierre Mauboussin, avocat, Me Cosme Mauboussin, prieur de Froisfonds, Christophe Mauboussin, sieur du Coudray, marchand, et Marguerite Mauboussin, leurs héritiers naturels (3). Michel-Armand de Broc, commandeur de SaintLouis, maréchal de camp et seigneur des Perrais et de Foulletourte, l'acquit avec le lieu du Bordage pour 6.800 livres, le 14 février 1767, de Marin Rottier de Madrelle, seigneur du Plessis-Belin, à Saint-Gervaisen-Belin, et de Louise de Maridort, son épouse (4). LA BOUGLIÈRE Les détenteurs des bordages de La Bouguelière ou Bouglière devaient 24 boisseaux de seigle et 6 sols de cens au prieuré de La Fontaine-Saint-Martin, et 60 boisseaux de seigle, 12 d'avoine, 3 de froment, un (1) La famille de Thieslin portait d'azur à six poignées de lin d'or, liées de gueules, 3, 2, 1 (Arm. ms. des Généralités). (2) Archives des Perrais. (3) Abbé G. Esnault, Inventaire des minutes anciennes des notaires du Mans, t. II, p. 141 et t. III, p. 261.- Archives de la Sarthe, fonds municipal, no 692.) (4) Archives des Perrais. porc évalué à 9 livres et 9 s. en argent, le tout de cens, à la châtellenie de Foulletourte (1). La Bouglière appartenait en 1515 aux héritiers de Julien Le Moyne et de Jean Le Sayne (2). LA CONTERIE Antoine du Bouchet, seigneur de La Forterie, en était possesseur en 1710. SION Les seigneurs des Perrais, avant leur acquisition de de la châtellenie de Foulletourte en 1617, devaient à ce fief trois fois et trois hommages simples, 12 sols et une paire d'éperens dorés de service au jour de micarême, pour leur domaine de Sion, alias Syon, leur métairie de Gouèdres et leurs trois étangs du Bourray, l'étang Raisin, l'étang Huet et l'étang Busson (3). Le 11 mars 1457 (v. st.), Roberde de Moire, veuve de Pierre Chouenneau, chevalier, céda en avancement d'hoirie les lieux, terres et seigneuries de Sion, Bercegay et Bousse, sis ès paroisses de Cerens et de Rouézé», à René Chouenneau, écuyer, seigneur de La Chouennière, son fils. Celui-ci les transporta le 29 novembre suivant, moyennant 25 livres tournois de rente, à Martin de Saint-Benoist, écuyer, seigneur des Perrais, à Parigné-le-Pôlin (4). L'ASLINIÈRE L'Aslinière, alias La Sainerie et Thieulé, devait chaque année au fief de Cerans foi et hommage sim (1) Archives de la Sarthe, H. 1508. Chartrier des Perrais. Abbé A. Ledru, Histoire de la Maison (4) Archives des Perrais, Abbé A. Ledru, in loco cit., p. 426, 431. ple, 8 d. et un cheval de service, abonné à deux livres dix sols. Possédé au XIVe siècle par Jamet Aslinne, par Jean Aslinne en 1434 et Gervais Aslinne en 1456, ce fief fut partagé peu après. Jean Aslinne en avoua le tiers en 1476 et 1489, Guillaume Herrault un autre tiers en 1476, et Estienne Herrault le dernier tiers en 1482. Jean, Michel et Jacquine Esnault en jouissaient d'une partie en 1544, et Geoffroy Pageot en 1561 (1). PALLU AU Palluau relevait de la châtellenie de Foulletourte sous le devoir d'un cheval de service, et à partir du XVe siècle sous celui de 18 deniers de service, Jean de Palluau en rendit aveu en 1392, Jean de Palluau, en 1457 (2); Michel Jardin, en 1489 et 1510; Jacquine Jardin, en 1517; Jean Guillemeaux, en 1526; Jean Lemonnier, en 1539, 1560 et 1570; Guillaume Pellerin, en 1609; Françoise Lemonnier, en 1613; Madeleine Tantost, veuve Mathurin Houdineau, en 1648; et Charles de Baigneux, mari d'Anne Chapelain de Moré, en 1731 et 1747. Mathurin Houdineau l'avait acquis à rente, le 23 novembre 1641, de Françoise Lemonnier, alors veuve de Daniel Martin, sa propriétaire (3). AUNOUX Le fief d'Aunoux, tenu seulement à obéissance de la vicomté de Foulletourte, appartenait en 1457 à Robert de Villiers; en 1481, à Jeanne de Saullaye, dame de Coulons, à Roézé, sa veuve; en 1502, à (1) Archives des Perrais. Inventaire des titres du fief de Cerans, 1770. (2) Archives nationales, P. 3453. (3) Archives des Perrais. Inventaire des titres de la vicomté de Foulletourte, 1770. |