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Ce Berceau qu'une bonne Fée,
Ou qu'un Ange arrêtant son vol,
Fit, autrefois, jaillir du sol
D'un coup de baguette enchantée!

Et l'on dit que la Fée exquise
Et le bon Ange y sont toujours...

Mais on les nomme de nos jours:
La Comtesse et la Marquise!

Le Lude, 16 Septembre 1902.

THEODORE BOTREL.

Le passage au Lude de Botrel aura donc eu pour résultat, non-seulement de remplir l'escarcelle de M. le Curé, mais de mieux faire connaître l'œuvre du Barde, si utile dans un temps comme le nôtre, où les idées du Vrai, du Beau et du Bien sont obscurcies comme à plaisir, et aussi de stimuler l'inspiration du poète à qui nous devons les vers charmants qu'on vient de lire!...

Docteur CANDÉ.

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M. ET M BOTREL A LA FLÈCHE

A ces lignes si vraies de notre collaborateur ludois, le chroniqueur fléchois n'ajoutera que quelques mots. Les concerts de Botrel » se ressemblent tous, en effet, mais, c'est précisément en cela, et je veux le dire, que le talent inné du « Barde » se révèle dans toute sa beauté, que sa conviction de Breton aux trois seules amours « ma Doué, ma Douz, ma Bro' », nous apparaît sincère et profonde. Si, partout et toujours, le poète-chanteur demeure semblable à lui-même, c'est, en réalité, que son geste, exempt de prétention ou d'apprêt, s'élève, naturellement, noble et sublime.

Ce « geste » qui, à notre époque, peut étonner dès l'abord, trouve vite cependant le chemin des esprits et des cœurs. Les Fléchois l'ont pu constater, le 16 Décembre, au Cercle Catholique : entre le chanteur et l'auditoire ne tarde pas à s'établir un courant de sympathie irrésistible; l'âme généreuse du croyant et du patriote sait communiquer ses élans et ses ardeurs, et, du commencement à la fin, toutes les âmes vibrent à l'unisson de la sienne.

Après avoir remercié le Barde breton, au nom des Annales Fléchoises, pour le salut si poétique de paix et d'union qu'il nous adresse au début de ces pages, je veux aussi lui exprimer toute la gratitude de ses auditeurs charmés, enthousiasmės.

Oui, merci au poète pour le bien qu'il fait dans son œuvre moralisatrice !

Plusieurs auteurs, de nos jours, ont cherche à ramener à la terre ceux qui s'en éloignent, séduits par l'attrait des grandes villes (1); aucune œuvre ne touchera le cœur du peuple aussi sûrement que Fleur d'Ajonc. Corentin (M. Botrel) nous plaît, qui ne désire que sa «<< douce Anaïk et son petit lopin de terre »> ; Anna le Hello (Mme Botrel) retrouve toutes nos sympathies en revenant à son cher fiancé, et nous applaudissons Gaston Delarue (M. Launay) qui sait, par une habile intervention et une spirituelle satire, délivrer de ses chimères la fiancée de son matelot. La morale de cette pièce est naturellement sur toutes les lèvres :

Pour vivre heureux, restons chez nous.

PAUL CALENDINI.

(1) Tels Pierre l'Ermite dans la Grande Amie, Maurice Barrès dans

les Déracinés, René Bazin avec la Terre qui meurt.

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Indépendamment du compte rendu qui sera fait des livres offerts à la bibliothèque des Annales, et des études concernant plus spécialement le programme de notre Revue, nous nous proposons d'indiquer, dans ces deux parties bibliographiques, les articles de revues ou journaux, et les livres, etc., pouvant intéresser l'histoire de La Flèche ou de la Vallée du Loir, soit par leur objet soit par leur auteur.

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L'ANJOU HISTORIQUE. Directeur M. l'abbé UzUREAU. P. Ubald, capucin d'Angers. Les Frères Mineurs et L'Université d'Angers. (Janvier 1902.)

En cet article, on lit cette citation : «..... mais le roi Henri IV posa, en 1600, la première pierre de notre église (des Capucins); vingt ans auparavant que Guilleaume Fouquet de la Varenne ait posé la première pierre de celle des Minimes qui ne sont venus qu'en 1614 ».

MARS 1902. Andegaviana. Sous ce titre, le distingué Directeur de l'Anjou Historique, reproduit des pièces curieuses pour l'histoire fléchoise: Le roi Charles IX en Anjou, d'après l'Histoire d'Anjou de dom Roger, bénédictin; La Ligue en Anjou, ou lettre écrite de Dol, le 15 septembre 1589; La bataille des Ponts-de-Cé, prise de la ville par Louis XIII venant de La Flèche; La banque de Law et les Angevins, journal du chanoine Lehoreau de 1699 à 1724. Diverses Communautés ont été ruinées, entre autres les Cordelières de La Flèche.

MAI 1902.

T.-L. Houdebine, professeur d'histoire. L'Ile Saint-Aubin description et histoire.

On sait que de l'abbaye de Saint-Aubin dépendaient le prieuré de Saint-Thomas de La Flèche, le prieuré de SainteColombe, etc.

R.-P. Ubald.

JUILLET 1902.
Notice historique sur
Sébastienne Richard de Boistravers, du Tiers ordre de
Saint-François-d'Assise, d'après sa vie, publiée en
1662 par le P. Bonaventure Jousselin, récollet de la
Baumette.

A la page 16, du livre du P. Jousselin, se trouvent des stances de 16 vers, composées par le maire de La Flèche, Davoust de la Masselière, neveu de Sébastienne Richard de Boistravers. Intéressants détails sur le P. Jacques Garnier, dit Chapouin, gardien et réformateur de la Baumette, et premier provincial de la province de Saint-Denis. (Cf. à ce sujet Province du Maine, 1895, t. III, page 329, Les Récollets de Cherré, près La Ferté-Bernard, par P. Calendini.) Après la mort de Sébastienne, son château de Châteaubriant, près de la Baumette, passa en héritage à Nic. Duchâtel, écuyer, et à Sébastien Davoust, maire de La Flèche, dont le fils Sébastien Davoust, seigneur de la Masselière, ancien conseiller du roi, fut maire perpétuel de La Flèche, et fut inhumé le 4 mai 1731. à l'âge de 71 ans. (Etat civil de La Flèche.)

SEPTEMBRE. T. Houdebine, professeur d'histoire,

Guillaume Le Maire, évêque d'Angers. Confirmation de son élection par l'archevêque de Tours. Guillaume Le Maire, revenant de Tours (1291), passa par l'abbaye de Mélinais, d'où il rappelle au devoir Gervais, prieur du Lude, Guillaume Baril, curé de Bazouges-sur-Loir, et les frères Thomas et Michel de la léproserie de La Flèche. C'est à Mélinais qu'il reçoit les lettres du roi de France sur la délivrance des régales de l'évèché d'Angers; il s'occupe encore de nommer Jehan Roncin procureur de la fabrique de la B. V. M. de La Flèche, auquel procureur Maurice le Caorcin, Aude sa femme, et Thomas le Boucher, doivent certaines rentes quand ils en seront requis. Guillaume Le Maire fit une deuxième visite à Mélinais, le jour de la fète des religieux Saint-Jean-devant-la-Porte-Latine. ARCHIVES MÉDICALES D'ANGERS. 20 AOUT 1902.

Dr Legludic, sénateur de la Sarthe.

de Sablé.

L'Hôtel-Dieu

Première partie d'une excellente monographie, que notre honorable sénateur écrit avec le plus grand souci de la vérité et de la justice.

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Article très documenté, avec excellentes illustrations,

sur notre belle et illustre Ecole.

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En cours de publication. Les paroisses sont étudiées par ordre alphabétique. Le dernier numéro termine à Juignésur-Sarthe.

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Abbaye de Fontevrault d'où dépendait la maison de La Flèche, fondée au commencement du XVIIe siècle, rue Fontevrault.

L'ECHO DE NOTRE-DAME DE BELLEGARDE. Revue Mensuelle, 1 f. in-8°, 16 p.

Cette excellente revue en est déjà à son quinzième mois d'existence. Fondé pour le patronage de Notre-Dame de Bellegarde, L'Echo »> remplit merveilleusement son but, grâce à ses distingués rédacteurs, historiens, littérateurs ou poètes.

LE MOIS LITTÉRAIRE ET PITTORESQUE.

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No 47, NOVEMBRE

Le prieuré de Saint-Côme.

Très intéressant article, illustré de 11 photographies.

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Robert

LE MONDE MODERNE. No 97, SEPTEMBRE 1902.
Francheville. Le Prytanée Militaire de La Flèche.

NOUVELLE REVUE RÉTROSPECTIVE. Directeur Paul COTTIN, Sous-bibliothécaire de l'Arsenal, collaborateur des Annales Fléchoises.

1902.

No 101.

10 NOVEMBRE L'Esthétique du peintre Millet, Lettre de JeanFrançois Millet à Théophile Thoré (1862). Communication de M. Lucien Jottrand.

Théophile Thoré est un Fléchois que M. Paul Cottin fera connaître bientôt aux lecteurs des Annales Fléchoises.

PARIS-PROVINCE.

OCTOBRE 1902.

Directrice Mme Elisa BLOCH, statuaire. Georges Soreau, officier d'Académie, rédacteur en chef. Les Palinods ou concours de poésies en faveur de l'Immaculée Conception de la Sainte Vierge. Le distingué collaborateur des Annales Fléchoisee, qui a bien voulu en même temps en accepter la direction littéraire, nous rapporte dans Les Palinods de très précieux documents sur le culte « littéraire » de la sainte Vierge. On

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