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d'huile de noix sur le lieu de La Termelière, et trente livres sur le lieu du Pré, léguées par Me Nicolas Métivier, prieur de Parigné-le-Pôlin, en 1720, et trois livres de cire jaune, estimées à 20 sols la livre, sur le pré du Ruisseau et un champ nommé le Champdu-Bois.

Les propriétaires dé trois quartiers de vigne au clos des Mulottières devaient « fournir le pain et le vin nécessaires pour les messes qui se disent chaque jour dans l'église » de Cerans. En 1675, François Dutertre se reconnaît débiteur de cette rente et en être chargé, pour sa part, du 2 février au 15 septembre; Françoise Aubert, veuve Nicolas Le Jeune, déclare la devoir du 15 septembre à la Toussaint, et Ambroise Morand, sacriste, de la Toussaint au 2 février (1).

LA CURE

L'origine de la paroisse de Cerans est inconnue. Son nom est mentionné pour la première fois en 1109, par Hélie de La Flèche, qui affecte son église, avec les oblations et les sépultures, à la dotation du prieuré d'Oizé (2).

En 1150, Guérin de Cerans figure à la donation de l'église de Parigné-le-Pôlin, faite au monastère de la Couture par l'évêque Guillaume de Passavant, et en 1173 il assiste comme témoin dans un accord entre les moines de Saint-Aubin d'Angers et le curé de Luché (3).

Sept décimateurs se partageaient les dimes de la paroisse le curé, les prieurs d'Oizé et de Roézé, les

(1) Archives de la fabrique de Cerans.

(2) Ecclesiam Sanctæ Mariæ Virginis de Acerans... dono (Carta fund. prior. de Oyziaco. Cauvin, Geogr. ancienne, p. 2).

(3) Cauvin, Géogr. ancienne, p. go. Archives de la Sarthe, H. 267. Comte B. de Broussillon, Cartulaire de l'abbaye de SaintAubin d'Angers, t. II, p. 298.

chapelains de Saint-Lazare d'Oizé et de Sainte-Catherine de Foulletourte et les prieurs de La Fontaine Saint-Martin et de Château-l'Hermitage.

Le 26 mars 1560, Jacques Taron, lieutenant-général du sénéchal du Mans, maintint Me Jehan Aubert, curé de Cerans, dans son droit de percevoir la dîme des laines des brebis et des moutons de la paroisse, que quelques particuliers se refusaient à lui payer. Toutes les dimes se levaient alors, et même cinquante ans plus tard, à la dixième partie. Les prétentions des habitants à ne les acquitter « qu'à raison de la quinzième et seizième gerbe » leur suscitèrent un procès devant la sénéchaussée du Maine. Sur les conseils de Mre Charles de Maillé de La Tour-Landry, chevalier, marquis de Jalesne, et de Marie-Madeleine de Broc, son épouse, seigneur et dame de la paroisse de Cerans, M Michel Michelet, curé de Cerans, prieur de Parigné-le-Pôlin et doyen rural d'Oizé, et ses paroissiens assemblés au son de la cloche, à l'issue de la grand'messe, le 28 octobre 1665, s'accordèrent « amiablement et fixèrent les dimes « à la treizième gerbe et toutes les choses sujettes à la dixme à la mesme raison de la treizième, et mesme les bleds noirs au treizième scillon appelé le javelier ».

Le prieur d'Oizé prenait les deux tiers des grosses dimes sur environ la moitié de la paroisse, et le prieur de Roézé le tiers dans l'autre moitié. Le premier abandonnait les siennes au curé de Cerans pour 140 livres en 1665, et 120 livres, trois poids de chanvre et deux agneaux en 1679; le second, pour 70 livres en 1789.

Le chapelain de Saint-Lazare d'Oizé possédait le tiers des grosses dimes sur une petite partie de Cerans et la prieure de La Fontaine un autre tiers.

Le prieur de Château-l'Hermitage, par une transaction du 3 avril 1437, recevait du curé de Cerans, en échange du tiers de la dime du blé dû à la cure,

auquel il avait droit, « trois septiers (1) de froment, treize septiers de seigle, quatre septiers d'orge, deux d'avoinnes..., mezure de Foulletourte, et deux chartées de paille audict Cerans le sabmedy » qui suit « la N.-D. angevine de chacune année ». Toutefois, au cas où « lesd. bleds ne fussent pas prêts au jour marqué », le curé de Cerans devait payer « auxd. sieurs religieux pour chaque jour de retardement 2 sols 6 deniers ». En 1679, le curé de Cerans leur donnait douze septiers de seigle, trois de froment, trois d'orge, quatre d'avoine et deux charretées de paille.

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PRIEURE DE CHATEAU-L'HERMITAGE (1901)

Le chapelain de Sainte-Catherine de Foulletourte avait seulement les deux tiers des gros blés « seigle, froment, méteil, bagoreaux, orge, avoinnes », dans le « canton de Sionnais (2) ».

Les revenus de la cure, évalués 800 livres en 1789, étaient importants. Me Marin Boudet, prêtre, chanoine prébendé en l'église du Mans et y demeurant, curé de Cerans, en baille le 1er mars 1583, « à titre de ferme et non autrement », pour six ans, à Me Nicolas Trouillard, clerc, demeurant en la paroisse de

(1) Le septier valait douze boisseaux.

(2) Archives de la fabrique de Cerans. - Négrier de La Crochardière, Observations sur la ville du Mars et la province du Maine, t. III, p. 185. Ms. de la Bibliothèque de la ville du Mans.

༣ དའ་

VUE DU PRIEURÉ DE CHATEAU-L'HERMITAGE

(Copie d'un dessin original fait en 1770 par Jacques Olivier, arpenteur.)

Cerans, fils de Pierre Trouillard, marchand laboureur, « tous les fruicts, profits, revenus et émoluemens..., tant maisons presbitéralles, jardins, terres labourables, prez, vignes, rentes, droits de disme que tout autres choses qui en dépendent, sans en faire aucune réservation, à la charge que ledit preneur a promis et sera tenu dire ou faire dire ou célébrer le service divin deu et accoutumé estre dit et célébré en icelle église, administrer les saints sacremens aux parroissiens d'icelle paroisse tant à sains que malades de quelque maladie que ce soit, fera les aumosnes aux pauvres de lad. parroisse ainsi que le curé est tenu faire et du tout en libérera et acquittera led. sieur bailleur, à peine de tous interrest, payra les charges ordinaires deues pour raison de lad. cure, ensemble le gros deu au prieur de Chasteaux et acquittera les cens, rentes, charges et debvoirs que le temporel de lad. cure est tenu faire aux jours, termes et lieux accoustumés ». En outre, Me Nicolas Trouillard devait en payer à Me Marin Boudet, « en sa maison au Mans, la somme de huit vingt-six écus deux tiers de ferme revenant à cinq cens livres tournois, payables aux deux termes de saint Luc et..., moitié par moitié », et lui donner chacuns ans pendant led. bail... trois dousaines de chapons moitié gras et moitié de pailles, quatre poids de chanvre, demie douzaine de conils. entre la Toussaincts et caresme prenant, deux dousaines de poullets à leur saison,... deux chartées de pailles de seigle,... un porc gras à son choix sur la porcherie dud. presbitaire lorsque les porcs seront engraissés, et un mouton au temps des vendanges ». Il s'engageait aussi à recevoir son bailleur « deux ou trois foys lan quand il ira par lad. cure et luy administrera vivres pour luy, ses hommes et chevaux », et à tenir et entretenir « les maisons, bastiments et édifices de lad. cure, terres, hayes, clottures et fossés desd. choses qui en dépendent en bonne et suffisante

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