chevalier, seigneur de la Roche posay et de Jeanne de Varèze), fut conjointe avec Jean de Baïf, escuyer, seigneur de Baïf en Anjou, de Tinnerelles et de Mangé au Maine, fils d'Anthoine, seigneur de Baïf, et d'Ysabeau de Mangé, oncle (1) de Lazare de Baif, maistre des requestes de l'hostel du Roy François Ier et de Magdelene de Baïf, dame de Malicorne. Ils passèrent ensemble une procuration le premier jour de May, l'an mille quatre cents quatrevingt sept, à Guy Chasteigner, chevalier, seigneur de la Roche posay, frère de Marguerite...

Et entre autres enfants ils procréèrent François de Baïf, chevalier, seigneur de Baïf et de Mangé, auquel, par un accord passé à Tours, le dixième jour de Janvier mille cinq cents quatorze, Jean Chasteigner, chevalier, seigneur de la Roche posay, son cousin, donna pour tous les droits de Marguerite Chasteigner, sa mère, les lieux, terres et seigneuries de Dissay, La Mignolle, près Sainte-Gemme, Guinefole, Les Hayeres, la mestairie de la Magnaise, située au fief des Granges, en la parroisse de Saint-Hilairede-Talmond, l'acquest faict par Madame Jeanne Chasteigner, à Beauvais-sur-Mer, le fief de la Marchezière, les fiefs et seigneuries de Marroulet et Taizé. Ce qui fuct faict en présence de Julien de Baïf, protonotaire du Saint Siège apostolic, chanoine de l'Eglise du Mans, et de Jacques de Malemousche, seigneur de Rouvray.

Le mesme François de Baïf se maria avec Françoise de

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Il épousa Magdeleine du Puy, fille du baron du Couldray Monin en Berry.

Jean Chasteigner, chevalier, seigneur de Lindoys et de la Melleraye (1471-1507).

30 Pierre Chasteigner, chevalier de l'ordre de St-Jean-de-Jérusalem à Rhodes, qui fit profession en 1476 et vivait encore en 1503. 4° Bernard Chasteigner, doyen de l'Eglise de Saintes, qui vivait

encore en 1477.

50 Jeanne Chasteigner, qui épousa, en 1470, Charles Cathus, chevalier, seigneur des Granges, près Talmond, et vivait encore en 1503.

60 Marguerite Chasteigner, qui fut conjointe avec Jean de Baif (Cf. A. Du Chesne, loc. cit.)

(1) Tel est le texte d'André Du Chesne. Est-ce Anthoine ou Jean de Baïf, qui est l'oncle de Lazare. Dans tous les cas, Lazare ne serait plus le fils de Marguerite Chasteigner, mais le neveu, et il y a là un point à éclaircir. (Vie P. de Chasteigner-la Rocheposay).

Villiers, héritière de Mesangères et de Riverelles, fille du seigneur de Saint-Amand. Duquel mariage vint Catherine de Baïf, première femme de René de Laval, seigneur de Boisdauphin. Ceux ci eurent pour fille Françoise de Laval, conjointe premièrement avec Henry de Lenoncourt, seigneur de Coupuray, fils de Henry, comte de Nanteuil, d'où sortit Magdeleine de Lenoncourt; puis elle convola en secondes noces avec Henry de Rohan VI, prince de Guémené, comte de Montbason. Lequel mariage faisant elle donna sa fille, Magdelene de Lenoncourt, pour épouse à Louis de Rohan, premier duc de Montbason, et pour ce qu'il mourut sans consommer le mariage, la même Magdelene épousa ensuite par dispense Hercules de Rohan, frère d'iceluy, à présent duc de Montbason, grand veneur et pair de France, qui d'elie a procréé Louys de Rohan, prince de Guémené, comte de Rochefort, marié par dispense avec Anne de Rohan, sa cousine, et Marie de Rohan, femme en premier lict de Charles d'Albert duc de Luynes, connétable de France, puis de Claude de Lorraine, duc de Chevreuse, grand chambellan et pair de France.

(Extrait de l'Histoire généalogique de la maison des Chasteigners, seigneurs de la Chasteigneraye, de la Rocheposay, de Saint-Georges-de-Rexe, de Lindoys, etc., etc., par André Du Chesne, Géographe du Roy, à Paris, chez Sébastien Cramoisy, rue SaintJacques-aux-Cigognes, MDCXXXIV, avec privilège du Roy, pp. 192-3.)

II

II (Guy Chasteigner) présenta aussi requeste au pape Innocent VII avec Magdeleine du Puy, sa femme, Jean de Baïf, seigneur du lieu de Baif, et Marguerite Chasteigner, sa femme, René de Baïf, seigneur de Cré, chevaliers, Julian de Baif, curé de l'église parochiale de Saint-Germain de Noyens-sur-Sarte, et Adam de Baïf, prieur de Champigny, frères germains, Jean Chasteigner, chevalier, seigneur de Lindoys, qui retournaient tous du voyage de Jérusalem, Pierre Chasteigner et Aubain de Baïf, che

valiers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, pour oblenir la permission de choisir un confesseur séculier ou régulier qui peust les absoudre de toutes censures, peines, offenses et transgressions de vœux; et d'avoir un autel portatif pour faire célébrer la messe mesme devant le jour et en lieux interdits par les Ordinaires, en la présence de chacun d'eux et de leurs domestiques, ce que le pape leur accorda fort volontiers le XXIVe jour de Décembre mille quatre cents quatre ving's douze.

(A. Du Chesne, loc. cit. p. 208.)

(La pièce est transcrite en latin aux preuves de la Généalogie, pp. 103 et 104.)

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En comparant la deuxième citation avec le tableau généalogique, on peut constater qu'il y a parfait accord René, Julien, Adam, sont bien les frères germains de Jean, et, par conséquent, fils, comme lui, d'Antoine de Baïf.

La première citation, au contraire, tendrait à détruire tout l'ordre généalogique communément adopté Lazare de Baïf n'est plus le fils de Jean et le petit-fils d'Antoine; il devient leur neveu et petitneveu. Du reste, le texte d'André Du Chesne est assez ambigu pour laisser place à plusieurs hypothèses.

Dans la crainte de fatiguer mes lecteurs, je me garderai de les énumérer ici.

Jusqu'à plus ample information, et en attendant qu'un lecteur ou qu'un confrère, mieux renseigné, veuille bien apporter quelque éclaircissement, j'incline à dénoncer ici une erreur involontaire du généalogiste.

Devant tracer les grandes lignes de l'histoire d'une famille aussi illustre que la famille De Chasteigner, du Xe au XVe siècle (1634), Du Chesne ne dut pas s'attarder longtemps aux noms qui ne paraissaient qu'en passant au tableau généalogique de la famille. Et,