Revue des deux mondes, כרך 25

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Au Bureau de la Revue des deux mondes, 1841
 

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עמוד 557 - Que deux êtres mortels échangèrent sur terre, Ce fut au pied d'un arbre effeuillé par les vents, Sur un roc en poussière. Ils prirent à témoin de leur joie éphémère Un ciel toujours voilé qui change à tout moment Et des astres sans nom que leur propre lumière Dévore incessamment.
עמוד 266 - Je t'assure que le meilleur de tes amis n'a plus à compter sur quinze jours de vie. Voilà deux mois que je ne sors point, si ce n'est pour aller un peu à l'Académie, afin que cela m'amuse. Hier, comme j'en revenais, il me prit au milieu de la rue du Chantre une si grande faiblesse que je crus véritablement mourir.
עמוד 554 - Ah ! laissez-les couler, elles me sont bien chères, Ces larmes que soulève un cœur encor blessé ! Ne les essuyez pas, laissez sur mes paupières Ce voile du passé ! Je ne viens point jeter un regret inutile Dans l'écho de ces bois témoins de mon bonheur.
עמוד 559 - Mais non plus cette voix, non plus ce doux langage, Ces regards adorés dans les miens confondus ; Mon cœur, encor plein d'elle, errait sur son visage, Et ne la trouvait plus. Et pourtant j'aurais pu marcher alors vers elle : Entourer de mes bras ce sein vide et glacé, Et j'aurais pu crier : « Qu'as-tu fait, infidèle, Qu'as-tu fait du passé?
עמוד 558 - J'ai vu ma seule amie, à jamais la plus chère, Devenue elle-même un sépulcre blanchi. Une tombe vivante, où flottait la poussière De notre mort chéri, De notre pauvre amour, que dans la nuit profonde Nous avions sur nos cœurs si doucement bercé ! C'était plus qu'une vie, hélas!
עמוד 554 - J'espérais bien pleurer, mais je croyais souffrir En osant te revoir, place à jamais sacrée, O la plus chère tombe et la plus ignorée Où dorme un souvenir ! Que redoutiez-vous donc de cette solitude, Et pourquoi, mes amis, me preniez-vous la main ? Alors qu'une si douce et si vieille habitude Me montrait ce chemin ? Les voilà, ces coteaux, ces bruyères fleuries, Et ces pas argentins sur le sable muet, 10 Ces sentiers amoureux, remplis de causeries, Où son bras m'enlaçait.
עמוד 554 - Ces sentiers amoureux, remplis de causeries, Où son bras m'enlaçait. Les voilà, ces sapins à la sombre verdure, Cette gorge profonde aux nonchalants détours, Ces sauvages amis, dont l'antique murmure A bercé mes beaux jours. Les voilà, ces buissons où toute ma jeunesse, Comme un essaim d'oiseaux chante au bruit de mes [pas.
עמוד 194 - Le noble peuple Anglais , par la fraude trompé , Gémit depuis vingt ans sous un sceptre usurpé. Si le ciel était juste , indigne souveraine , Vous seriez à mes pieds , et je suis votre reine.
עמוד 722 - ... d'amitié qui lui font désirer toutes les choses qui me conviennent. J'espère, ma reine, que je n'aurai jamais à me repentir de ce que je fais pour vous , et que vous ne prendriez point le parti de venir auprès de moi, si vous ne vous étiez pas bien consultée vousmême , et si vous n'étiez pas bien décidée à ne faire jamais aucune tentative. Vous ne savez que trop combien elles seraient...
עמוד 555 - Voyez ! la lune monte à travers ces ombrages. Ton regard tremble encor, belle reine des nuits ; Mais du sombre horizon déjà tu te dégages, Et tu t'épanouis. Ainsi de cette terre, humide encor de pluie, Sortent, sous tes rayons, tous les parfums du jour : Aussi calme, aussi pur, de mon âme attendrie Sort mon ancien amour. Que sont-ils devenus, les chagrins de ma vie ? Tout ce qui m'a fait vieux est bien loin maintenant ; Et rien qu'en regardant cette vallée amie, Je redeviens enfant.

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