Oeuvres choisies, pub. avec une notice biographique1876 - 356 עמודים |
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עמוד 90 - Là est le bien que tout esprit désire, Là le repos où tout le monde aspire. Là est l'amour, là le plaisir encore. Là, ô mon âme au plus haut ciel guidée, Tu y pourras reconnaître l'Idée* De la beauté qu'en ce monde j'adore.
עמוד 218 - Qui m'est une province, et beaucoup d'avantage? Plus me plaist le séjour qu'ont basty mes ayeux, Que des palais romains le front audacieux : Plus que le marbre dur, me plaist l'ardoise fine. Plus mon Loyre gaulois, que le Tybre latin, Plus mon petit Lyre, que le mont Palatin Et plus que l'air marin, la douceur angevine.
עמוד 227 - Flatter un créditeur, pour son terme allonger, Courtiser un banquier, donner bonne espérance, Ne suivre en son parler la liberté de France, Et pour respondre un mot, un quart d'heure y songer. Ne gaster sa santé par trop boire et manger, Ne...
עמוד 250 - Si sous le ciel fust quelque éternité, Les monuments que je vous ay fait dire, Non en papier, mais en marbre et porphyre, Eussent gardé leur vive antiquité. Ne laisse pas toutefois de sonner, Luth, qu'Apollon m'a bien daigné donner...
עמוד 210 - Qui me présente un compte, une lettre, un mémoire, Qui me dit que demain est jour de consistoire, Qui me rompt le cerveau de cent propos divers, Qui se plaint, qui se deult, qui murmure, qui crie : Aveques tout cela, dy (Panjas) je te prie, Ne t'esbahis-tu point comment je fais des vers?
עמוד 207 - Que ne me respons-tu maintenant, ô cruelle ? France, France, respons à ma triste querelle : Mais nul, sinon Echo, ne respond à ma voix. Entre les loups cruels j'erre parmy la plaine, Je sens venir l'hyver, de qui la froide haleine D'une tremblante horreur fait hérisser ma peau.
עמוד 240 - Et devint proye au temps, qui tout consomme. Rome de Rome est le seul monument, Et Rome Rome a vaincu seulement. Le Tybre seul, qui vers la mer s'enfuit, Reste de Rome .O mondaine inconstance ! Ce qui est ferme, est par le temps destruit, Et ce qui fuit, au temps fait resistance.
עמוד 241 - J'entens s'il peult ta grandeur concevoir Par ce qui n'est que ta morte peinture. Rome n'est plus : et si l'architecture Quelque umbre encor de Rome fait revoir, C'est comme un corps par magique sçavoir, Tiré de nuict hors de sa sépulture.
עמוד 240 - Ces vieux palais, ces vieux arcz que tu vois, Et ces vieux murs, c'est ce que Rome on nomme.
עמוד 37 - Qui veut voler par les mains et bouches des hommes doit longuement demeurer en sa chambre; et qui désire vivre en la mémoire de la postérité doit, comme mort en soi-même, suer et trembler maintes fois, et autant que nos poètes courtisans boivent, mangent et dorment à leur aise, e,ndurer de faim, de soif et de longues vigiles. Ce sont les ailes dont les écrits des hommes volent au ciel.