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M. P. a rendu le verbe hoeï, instruire, »‹‹par le mot « ins«tructions.». ,,**।

4o Il a rejeté au commencement du membre de phrase suivant le mot tao, «< il le dirige, » qui ne peut être séparé de hoei, « instruire,» et l'a rapporté à la conduite que l'Indien, qui reçoit ces bons avis, doit tenir dans le monde. Il traduit : « Pour se con« duire (TAO) convenablement dans toutes les circonstances de la vie. » Je dois ajouter que le mot tao, « diriger quelqu'un, » ne

signifie jamais « se conduire. »,

5° Il rend les mots

i-chi-thsin-heou, « pour lui

<< montrer une tendre affection,» par « convenablement dans toutes «<les circonstances de la vie !»>

6° Il termine cette phrase par les mots : « lorsqu'il sera sorti de sa « famille,» tandis que les quatre caractères Htch'ow kia-cha-men, « le samanéen qui est sorti de sa famille,» sont le commencement et le nominatif de la phrase suivante.

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95.

不止跪拜隨其所宗事多

有旋繞或惟一周。或復三
市。宿心別請數則從欲。

i

S. J.:«< (Les Indiens) ne se bornent pas à saluer en s'agenouillant.

« Suivant le degré de respect qu'ils ont pour quelqu'un, il en est

<< beaucoup qui tournent autour de lui, tantôt une fois, tantôt deux << ou trois fois; et si leur profonde vénération exige davantage, ils <tournent autant de fois qu'ils veulent. »

M. Pauthier: Et sans s'arrêter à faire toutes ces génuflexions, ces « actes de politesse, ceux qui prennent ainsi congé de leurs supérieurs « vont où leur devoir religieux les appelle: un grand nombre d'entre «eux ayant des tournées à faire dans l'intérêt de leur ordre. Il en est « qui ne font qu'une tournée, d'autres répètent trois fois la même « tournée. Si, au premier stage, leur cœur défaille, ou s'ils deman«dent à n'en faire qu'un certain nombre, alors on les laisse faire ce « qu'ils désirent. »

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M..P. n'a rien compris à tout ce passage, Il s'agit ici d'une sorte de salutation respectueuse bien connue, qu'on appelle en sanskrit pradakchin'a . Wilson (Dictionnaire sanskrit, 2° éd., page 571): Reverential salutation, by circumambulating a person or object. Salut respectueux qui consiste à marcher autour d'une personne ou d'un ( objet. (Conf. Lois de Manou, liv. II, § 48.)

Avant d'examiner ce passage mot à mot, je dois faire observer que M. P. l'a fait rapporter en entier au sage, au religieux samanéen, qui, suivant lui, se trouve en présence de son supérieur, tandis qu'il doit se rapporter, en général, aux Indiens qui veulent témoigner leur respect.uta

1 Les quatre mots

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signifient : «<les Indiens ne

« se bornent pas à saluer en fléchissant le genou, » ainsi qu'on l'a dit plus haut; ces mots servent de transition au salut circumambulatoire appelé pradakchin'a प्रदक्षिण.

M. P. traduit: Sans s'arrêter à faire toutes ces génuflexions, toutes « ces politesses, les religieux bouddhistes qui prennent, etc. »

2° Les mots | Hi Hi tôi đã sou-khi-so-tsong-sse, signi

fient

suivant le degré de leur respect.» M. P. « (Les religieux «< bouddhistes), qui prennent ainsi congé de leurs supérieurs, se ren<< dent où leurs devoirs religieux les appellent ! »

M. P. se trouverait sans doute fort embarrassé de faire grammati

calement le mot-à-mot des cinq caractères

F 其所宗事 soui-khi-so-tsong-sse, de manière à justifier sa traduction. Pour moi, je ne vois pas un mot du texte qui se rapporte, de près ou de loin, au sens qu'il a adopté.

3o Au lieu de Il y en a beaucoup qui marchent autour (de la « personne révérée), » M. P. traduit : « un grand nombre d'entre eux «< (c'est-à-dire d'entre ces religieux), ayant des tournées à faire dans « l'intérêt de leur ordre! »

4° M. P. a passé le mot

traduit les mots

feou, une seconde fois; de plus, il a tsa, « action de tourner, » c'estpar « tournée faite dans l'intérêt

tcheou, et à-dire ici, « salutation circulaire,»

« d'un couvent! >>

5 M. P. a commis, dans la dernière partie de ce passage, une erreur aussi grave qu'inexplicable. Il y a en chinois

so-sin,

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⚫ si sa vénération profonde (littéral. « si ses sentiments anciens........... » (Cf. Morris. Dict. chin. part. I, pag. 847, col. 2, lig. 9: « youan, an old resentment),

pie-thsing, demande (quelque

<«< chose) en outre (conf. Dict. P'eï-wen-yun-fou, liv. LIII, fol. 80 v.), » c'est-à-dire « demande qu'il tourne un plus grand nombre de « fois; sou, quant au nombre, t'song-yo, il suit son « désir. Sur, voyez le dictionnaire P'in-tseu-t'sien.

M. P. a cru que le mot sin, (sentiments), avait ici le sens de cœur, que le mot so, « anciens, formés de bonne heure,» signifiait un CARAVANSERAI, et que le mot pie, « autre, » ici l'adverbe en outre» (voy. 8 lignes plus haut, n° 5), voulait dire DÉFAILLIR! « Si leur cœur, dit-il, défaille au premier stage (c'est-à-dire, suivant « lui, au premier caravansérai). Il ajoute en note: so, « c'est un « endroit où les pélerins font halte en passant la nuit; on le nomme << ordinairement caravanserai. Les caravanserais se trouvent à une « distance l'un de l'autre d'environ trente lis. » Il est évident que M. P. n'a fait que traduire cette définition de Morrison (part. II, no 9556), qui n'a aucune application ici : « A halting-place at the distance of every thirty le, etc. A stage to rest at during the night, etc.» Je ferai observer, en passant, que le mot anglais stage ne conserve pas en français le sens de « lieu de repos en voyage, lieu où «l'on prend des relais; » il signifie « l'espace de temps pendant

lequel les avocats sont obligés de fréquenter le barreau, avant « d'être inscrits sur le tableau. » (Dict. de l'Acad. franç.) Je relève cette faute qui paraît étrangère à mon sujet, pour montrer la légèreté avec laquelle M. P. traduit, même lorsqu'il s'agit de l'anglais.

6o On a vu plus haut que l'auteur parle, dans tout ce passage, de l'espèce de cérémonie qui consiste à tourner autour de quelqu'un. M. P. a cru qu'il s'agissait encore de tournées (que font les religieux dans l'intérêt de leur couvent); il traduit : « S'ils demandent à n'en « faire qu'un certain nombre, on les laisse faire ce qu'ils désirent; » au lieu de : « Si leur profonde vénération exige qu'ils tournent un plus grand nombre de fois, ils contentent leur désir. »

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7° Il a regardé le mot nombre (voy. pag. 80, lig. 3) comme le

régime direct du verbe demander, qui appartient au membre de phrase précédent.

96.

必未瘳差。方乃餌藥。

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(

S. J.;« (Toutes les fois qu'un homme tombe malade, il s'abstient de manger pendant sept jours. Dans cet intervalle, il y en a beaucoup qui guérissent.) S'ils ne se rétablissent pas, alors ils prennent des médicaments. Ces médicaments different, entre eux par leur nature, leur genre, leurs noms et leurs espèces. »>

M. Pauthier: «.....Ils doivent, s'ils ne se trouvent pas mieux après ce laps de temps, envoyer un exprès dans le pays pour chercher un ingrédient, espèce de gâteau dont la nature et l'espèce se nomment « TCHONG, différent des médicaments, etc. »

1° M, P. a traduit le mot tch'aï, « se rétablir, guérir » (cf. Morrison, part. I, rad. 48, « to put away disease, » et Khang-hi, clef 48, fol. 45, r., lig. 4), par envoyer un exprès.

2° Il a rendu l'adverbe

fang (alors), par le substantif pays. Je dois faire observer qu'il a mal ponctué tout ce passage. Il a construit

le deruier mottch'aï (guérir), avec mence la phrase suivante, et il traduit tch'aï) dans le pays (fang)! »

3o Il rend les mots

fang (alors), qui comenvoyer un exprès

eul-yo, « avaler (Heul), c'est-à-dire

')

prendre, des médicaments (yo), par « un ingrédient (yo), espèce de gâteau (out)!"

I ne s'est pas aperçu que d'après sa position, le mot fi cul, remplit le rôle d'un verbe actif, dont yo (médicaments) est le régime

direct.

4° Ce qui suit est bien plus grave encore. Il a confondu deux parties de phrase qui signifient littéralement : la nature et le genre, les noms et les espèces des médicaments ne sont pas semblables. » Il a traduit : « gâteau (Heul) dont la nature et l'espèce se nomment a tchong, différent des médicaments, etc. >>

M. P. a rendu le nominatifming (nomina), par le verbe se nommer, et il a pris le mot fi tchong, « espèces, (ili minga tchong, noms et espèces), » pour un nom propre. Espèce de gâteau, <«< dit-il, dont la nature et l'espèce se nomment if TCHONG!»

5° Enfin, il cite en note, à propos de fii tchong, l'expression

cochinchinoise discipuli bonziorum, qui ne se rapporte pas le moins

du monde à sa traduction fautive, ni au sens exact des mots du texte

chinois.

97.

醫之工伎占候有異。

S. J. Les médecins diffèrent entre eux par leur savoir, et la

<< manière d'observer les symptômes (des maladies). »

Littéralement : « Des médecins l'habileté

et la manière « d'observer ont, c'est-à-dire offrent, des différences. »

M. Pauthier n'a pas compris un mot de ce passage; il traduit: « Gâteau différent des médicaments préparés par les gens de l'art, et << sur lequel ils comptent beaucoup; mais le résultat est souvent bien « différent de celui qu'ils espéraient. »>

1o M. P. a commencé cette phrase par les mots pou-thong, littéralement ne ressemblent pas, » qui appartiennent au membre de phrase précédent, et les a rapportés au mot E eul (avaler), dont il a fait le mot gâteau: (gâteau) différent des médicaments! >

2° I rend le mot i (médecin), par médicaments, et le mot 西 I i kong-tchi, « art, habileté, » par « les gens de l'art. » Ainsi au lieu de « l'habileté des médecins,» il traduit : « médicaments pré« parés par les gens de l'art. »

3o Il rend l'expression

tchen-heou, « l'action d'observer »

(les symptômes des maladies), par espérer.

4o Il traduit les mots

yeou-i, « présenter des différences,

« différer, » par « le résultat; » c'est-à-dire, selon M. P. « l'effet

« médical (du GATEAU !) est bien différent. »

Je ne puis découvrir quels sont les caractères du texte chinois qu'il

a cru traduire par les mots sur lequel cependant ils comptent << beaucoup. >>

98.

終沒臨喪。哀號相泣。

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