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6° Il rend les mots koue tchi-tchen-sse, ‹ les qui commencent une autre phrase, par: (les

« soldats du royaume,

familles différentes) ont suscité des guerres dans le royaume!

7o Il a omis les quatre motskiao-hiong-pi

siouen, ils sont tous choisis parmi les plus intrépides et les plus « braves. »

54.

子父傳業途窮兵術

S. J. Les pères transmettent cette profession à leurs fils, qui ⚫ bientôt deviennent profondément versés dans l'art militaire. »

M. P. « Les grades militaires se transmettent de père en fils, lorsque ces derniers sont suffisamment instruits et consommés dans l'art de la guerre. »

1o Il a rendu le mot nie,« profession, par grades mili

taires.

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2o Le sens inexact de lorsque, qu'il a attaché au motsouï,

⚫ aussitôt, bientôt après, l'a empêché de saisir la pensée de l'auteur,

55.

居則宮廬周衞。

S.J.: En temps de paix, ils montent la garde dans les postes qui

<< entourent le palais. »

M. P.

Dans les temps de paix, lorsque les troupes sont à demeure, elles vont tenir garnison dans les forts, les casernes, et autres lieux « destinés à cet usage. »

M. P. n'a pas compris le sens de kong-liu, corps de «garde du palais » (cf. Tchao-ming-wen-siouen, Si-tou-fou, fol. 22), ni celui de tcheou-wei, garder tout autour. parle ni de garnison, ni de forts, ni de casernes.

«

Le texte ne

56.

征則奮脈前鋒。

S. J.: « Quand ils vont au combat, les troupes légères forment

l'avant-garde. »

M. P.

Quand elles vont à la guerre, elles marchent en corps, précédées par une avant-garde. >>

»

1o Il n'a pas vu que les motsfen-liu désignent ici un corps particulier (les troupes légères); il a rendu par un verbe le motfen (qui remplit ici le rôle d'un adjectif), et, au lieu de troupes légères, il a écrit: elles marchent en corps.

2o En rendant l'expression

garde,

thsien-fong, « forment l'avant

par précédées par une avant-garde, il l'a construite au cas

instrumental, ce qui est inadmissible, parce que les mots qui se

trouvent à ce cas, par leur position, se mettent constamment devant

un verbe, dont ils sont alors le complément indirect.

57.

象則被以堅甲牙施利距。

S. J. « Les éléphants sont couverts de cuirasses épaisses, et leurs

⚫ défenses sont munies d'éperons tranchants. »

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M. P. a fait ici une faute des plus étranges: il s'est imaginé que les sons Eya-chi-li-kiu (mot à mot: aux dents mettre tranchants éperons) étaient la transcription du mot sanscrit a yacht'ika, armé du yâcht'i» (ou de la forte massue), et il a traduit: ceux qui combattent montés sur des éléphants sont les ya-chi-li-kiu, protégés par des armes ou massues ⚫ solides. »

On voit qu'indépendamment de l'erreur que je viens de signaler, il prend les cuirasses (des éléphants) pour les armes ou massues de ces guerriers de nouvelle espèce, dont le texte ne dit pas un mot. C'est à

eux qu'il fait rapporter le verbe passif

pi : ils (les éléphants)

sont couverts, et il le rend par (les guerriers) sont protégés!

58.

一將安乘受其度。

S. J. Un général, assis sur un char, est chargé de les commander (c'est-à-dire de les diriger). »

M. P. traduit : « Les uns, se plaçant en repos ou immobiles sur un

char de guerre, se tiennent à une certaine distance. »

1° Il rend les mots

2° Il rend les mots

i-tsiang, un général, » par les uns.

cheou, « recevoir, » par se tenir, et kk

tsie-tou, « le commandement, » par à une certaine distance.

59.

列卒周衛扶輪挾轂。

S. J.: « Des soldats rangés (près de lui) le protégent de tous côtés.

«Ils soutiennent les roues et maintiennent le moyeu. »>

M. P.

Les troupes rangées en ordre de bataille s'étendent au loin dans les positions qui leur sont assignées, en s'appuyant sur les chars • dont la masse est cachée autant que possible à l'ennemi. »

1° Il ne s'agit pas ici de soldats rangés en ordre de bataille. M. P. rend le mot tcheou, « autour, » par au loin, et le mot

« protéger, » par s'étendre dans les positions assignées !

A

wei,

2o Il rend les mots fou-lun, littéralement : « soutenir, aider les roues, c'est-à-dire les pousser en soulevant les rais, par s'appuyer sur les chars!

3o Il m'est impossible de découvrir, dans les mots

hie

ko, « maintenir le moyeu, » l'origine de sa paraphrase, « dont la masse est cachée, autant que possible, à l'ennemi. »>

60.

馬軍散逐北奔命步軍

輕捍敢勇充選負大楠。

:

S. J. Des cavaliers épars arrêtent (l'ennemi); poursuivent les fuyards, et courent où ses ordres les appellent; des fantassins agiles ⚫ le défendent; les plus hardis et les plus braves sont choisis de préférence. Ils portent un grand bouclier, etc. »

M. P. : « La cavalerie se développe à l'opposé pour forcer l'ennemi à battre en retraite, et pour porter les ordres avec la plus grande • célérité. L'infanterie, manoeuvrant avec agilité, remplit ses devoirs avec audace et énergie; un grand et large bouclier protége les plus ⚫ timorés. »

Il y a ici une multitude de fautes graves. 1o M. P. a rendu les mots san-yu (equites) sparsi cohibent (hostes), par la cavalerie se développe à l'opposé. Ainsi il fait un adverbe (à l'opposé) du verbe actif yu (cohibent), arrêtent, » et a construit cet adverbe à contre-sens; car on sait que l'adverbe se place ordinairement avant le verbe dont il dépend. (Rémusat, Grammaire chinoise, § 177.)

2. Il a traduit l'expression

tcho-pe, « poursuivre les

« fuyards» (en mandchou, bouroulakhangge be bochome), par forcer l'ennemi à battre en retraite, et les mots pen-ming, courrir

« pour exécuter un ordre » (en mandchou, khese de chodome), par :

« porter les ordres avec la plus grande célérité. »

Le sens que j'ai adopté s'appuie encore sur l'autorité du dictionnaire

King-tsi-tsouan-kou, liv. XIII, fol. 21:HHAŁ. 謂之奔命 « quand des soldats d'élite et pleins de courage

ont entendu les ordres du prince, ils s'élancent (pour les exécuter) ; » pen-ming.

cela s'appelle

3o Les mots

king-han signifient : agiliter eum defendunt.

M. P. les a rendus par manoeuvrer avec agilité.

4o En écrivant : remplit ses devoirs avec audace et énergie, il a fait

un adverbe du sujet du verbe suivant (les plus hardis et les plus

braves 敢勇).

5o Le mot tchong est expliqué dans le dictionnaire de Khang

hi par

當 tang, to be adequate for, « être propre à, capable de faire

<«< une chose; » par conséquent,

>

tchong-siouen, signifie : sont

à la hauteur du choix, c'est-à-dire, sont jugés dignes d'être choisis.

M. P. rend ces deux mots par remplir ses devoirs.

61.

或持刀劍前奔行陳。

S. J. D'autres, armés d'un sabre ou d'une épée, s'élancent à l'avant-garde ou marchent en rangs.

M. P. traduit : « Quelques-uns tiennent aussi un glaive ou un sabre à deux tranchants qu'ils étendent devant eux, en marchant en << ordre de bataille. »

D

Le texte chinois parle de deux actions différentes, savoir: s'élancer

à l'avant-garde et marcher en corps avec le gros de l'armée, M. P. n'en a vu qu'une, et s'est imaginé que les mots

thsien

fen, « s'élancer en avant de l'armée,» signifiaient étendre en avant un glaive ou un sabre.

62.

凡諸戎器。莫不鋒銳所謂
矛盾弓矢。刀劍鉞斧戈殳
長雅輪索之屬皆世習矣。

S. J. En général, leurs armes (de guerre) ont une pointe ou un tranchant aigus. Les armes appelées lances, boucliers, arcs,

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