תמונות בעמוד
PDF
ePub
[ocr errors]

P. Hyacinthe Bitchourine, l'un des sinologues les plus con sommés de l'Europe, condamner en ces termes des systeme d'interprétation que j'ai critiqué Savez-vous pourquoi M. Pauthier se trompe en traduisant du chinois? C'est parce qu'il a une fausse idée du mécanisme de cette langue, et qu'il cherche à suppléer, par ses conjectures, aux connaissances qui lui manquent !

4.

[ocr errors]

-Les discussions grammaticales auxquelles je me suis livré ne resteront pas, je l'espère, sans résultat pour la science. Pendant longtemps la connaissance du chinois avait été, en Europe, le partage et pour ainsi dire le monopole de quelques hommes privilégiés dont le savoir était aveuglément accepté par les uns, et relégué par les autres au nombre des fables et des choses de pure invention. Mais depuis un certain nombre d'années, la langue chinoise a pris rang parmi les études sérieuses, positives et hautement utiles. On comprend aujourd'hui de quelle importance elle est pour connaître l'histoire, les institutions et les arts d'un peuple primitif qui re présente à lui seul plus de la moitié du monde civilisé. Ou pourrait-on étudier, ailleurs que dans les documents recueillis par les Chinois sur les pays étrangers, certaines nations asiatiques qui n'ont pas conservé leurs propres annales, et des races d'hommes, dont plusieurs ont disparu depuis des siècles de la face du globe?

[ocr errors]

"

་ ་༔;

Les difficultés incontestables du chinois ont été singulièrement grossies par des personnes ignorantes ou intéressées à se faire valoir, et ont effrayé sans motif une foule de savants qui auraient pu en acquérir la connaissance, et la faire servir aux progrès des sciences et des lettres. Mais grâce aux efforts

[ocr errors]
[ocr errors]

J'ai supprimé le fac-simile de la lettre du P. Hyacinthe Bitchourine, qui accompagnait la première édition des Exercices pratiques, dont l'éditeur de ce volume possède encore quelques exemplaires.

combinés des sinologues européens, grâce à des travaux récents, parmi lesquels nous n'osons citer les nôtres, la langue chinoise a pu être soumise à un système régulier d'enseignement qui a des principes clairs et positifs, des lois simples et constantes, et qui présente, dans ses procédés d'analyse grammaticale, une direction tellement sûre qu'on peut espérer, sans trop de témérité, d'arriver à une certitude presque mathématique du sens de la phrase. Si je ne m'abuse, les lecteurs qui auront étudié ce mémoire, resteront convaincus que la langue chinoise est, pour quiconque la possède suffisamment, aussi lucide et aussi précise que toutes les autres.

Le but de la présente publication sera atteint, et nous nous croirons dédommagé des sacrifices qu'elle nous a coûtés, si elle contribue à mettre en circulation des idées plus justes sur la nature de la langue et de la syntaxe chinoise, et si elle inspire à de nouveaux prosélytes, assez de confiance en euxmêmes et en nous, pour qu'ils viennent associer leur zèle au nôtre, suivant la mesure de leurs forces et la direction de leurs études, et nous aider à cultiver, avec les autres sinologues européens, le champ à peine défriché de la littérature la plus ancienne et la plus vaste du monde.

Je m'étais proposé de réimprimer, à la suite de l'Examen critique les Exercices pratiques et le Simple exposé, mais comme ces deux traités de philologie chinoise ont déjà reçu une très-grande publicité, il m'a paru plus utile, au moment où nos relations avec la Chine donnent une haute importance à l'intelligence du style moderne, de faire suivre l'Examen critique, d'un petit dictionnaire par clefs, qui offre près de 5,000 locutions les plus élégantes et souvent les plus difficiles du célèbre roman Yu-kiao-li (Les deux Cousines), et en partie celles du Hao-khieou-tch'ouen, qui a été publié en anglais par Sir Francis Davis, sous le titre de The fortunate Union.

J'avais recueilli sur des cartes, il y a plus de trente ans, un nombre considérable de noms et d'expressions antiques qui se rapportent à l'histoire, à la fable el a la mythologie, et qui manquent non-seule. ment dans les dictionnaires composés par des sinologues européens, mais encore dans la plupart des dictionnaires tout chinois... 33

Au moment où j'imprime l'explication des locutions les plus remar. quables et les plus dificiles du roman des Deux Cousines, je me décide à rédiger, sous forme de Dictionnaire par clefs, le Recueil des expressions dont je viens de parler, mais j'ignore quelle sera son étendue; je le publierais quelque jour à part si les matières dont il va se composer étaient de nature à trop grossir ce second volume.

[ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][ocr errors][ocr errors][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors]
[ocr errors][subsumed][merged small][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors]

La lettre H indique des expressions tirées du Hao-khicou-tch'ouen 41

(L'histoire de l'épouse accomplie).

Des chiffres romains indiquent le nombre de traits ajoutés à la clé. Le signe | représente un caractère déjà exprimé; deux, trois, quatre lignes verticales en représentent deux, trois, quatre.

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]
[ocr errors][merged small]

S'avançant au

Sept ou huit parties (sur() devant de lui.

dix), c'est-à-dire presque.

Monsieur! Terme respec-
tueux.

|夫行事

[ocr errors]
[blocks in formation]

Agir comme

un homme

Un des jours les plus heu

d'un caractère élevé.

II.

Les 3 étoiles qui président au mariage; elles forment une constellation qui correspond à une partie de Scipio et d'Antares. H.

Ces trois magis

trats sont : un

1 法司。
membre du tribunal criminel,

un membre du conseil des cen

seurs et un Ta-li-sse, ou membre de la cour de justice. C'est à eux qu'on s'adresse pour former un appel devant le tribunal criminel. H.

reux (du calendrier). H. III, 7.

[ocr errors]

résister. H.

Mettre la barre qui ferme la porte. H.

Tomber dans un piége.

H.

S'asseoir à la place d'honneur.

Faites bien attention, n'agissez pas étourdiment.

Apporter les lampes (allumées).

L'empereur. (Le frère aîné de l'empereur.)

Celui qui est inscrit sur un registre.

[ | 竿 (紅 日) (E) rouge (est élevé) à la hauteur de 3 kan.(竿 色的新衣

Le soleil簿的

désigne la hampe d'une lance, ou la tige d'une flèche.) Cette expression signifie que le soleil va se coucher, que le soir approche.

Faire des

| (言) 語四 objections

contre quelque chose. H.

Vlg. en haut.
sujet

Au sujet de.1

Pour ce qui regarde un fils, un héritier måle.

[ 下(不相)

rieur. H.

Il ne lui est
pas infe

[ 下(年紀三十)"

avait environ 30 ans. H.

Aller à la capitale.

1 d'une charge.

Aller prendre possession

Un vêtement

neuf, d'étoffe de première qualité.

Votre haute décision.

Item: Décidez-vous, pre

nez un parti.

Rendre visite à un supé

謁 rieur ou à un grand per

sonnage.

Pénétrer en haut, c'està-dire parvenir jusqu'à

vous. Item: Communiquer quel

que chose à une personne d'un rang élevé.

En premier

| 關宗祧 lieu, vous avez

pour devoir de faire des sacrifices à vos ancêtres. (Kouan, cela concerne.)

| (不)。行 ||

二里

Il n'avait pas fait plus d'un ou deux li.

« הקודםהמשך »