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13o Il a divisé en deux la locution

chin-tchong (Luniu, liv. I, § 15), « donner tous ses soins aux morts » (c'est-à-dire, suivant le commentaire de Tchou-hi, « rendre les derniers devoirs à << ses parents, avec tout le soin convenable »), et il a traduit le verbe neutre chin, donner toute son attention à,» par « les soucis « du monde »

clin, C donner toute son attention a, ” Par

par

14° Il a fait régir ce substantif soucis, par l'adjectifyouen, « éloigné » (voyez 12°), dont il a fait le verbe actif « éloigner. » 15° Il a fait un adverbe du substantiftchong, « morts (les parents), qui est le régime du verbe chin, «diligenter attendere hú rei, et il traduit: « jusqu'à ce qu'ils trouvent à la fin 36 estistic » -16° Il a suppléé sans motif les mots jusqu'à ce qu'ils trouvent, » dont le texte n'offre aucune trace.

17° Il a pris l'adverbechi, en réalité, » qui commence le dernier membre de phrase, pour l'adjectif véritable. Psi notni » 189 Il a rendu le verbe tse, donner, procurer (conf. Dict, Tseu-wei) par le mot richesses. Ar trioq list on no,antoorseilds » 19o Il a fait régir les mots «< les véritables richesses,» par le verbe actif trouver, qui n'existe pas dans le texte. Il n'a pas vu que le mot tse est, par sa position, un verbe actif qui a pour

régime

les mots ming-fo, mot à mot: chi, « véritablement, » tse, ils procurent à leurs parents (par ces prières et ces sacri

fices funèbres), ming-fo,« le bonheur de l'autre monde. »

1120° Le mot

ming n'est point 'ici' comme l'a cru-M. P. l'ad

fo, félicité; c'est un substantif signifiant: the

jectif du mot departed spirits, Hades. Morr. Dict. chin., part. II, invisibile state state of departed

n° 7,723. Conf. Gonçalvez, Dict. port. chin. au mot mundo' (outro).

J

21 M. P. traduit ming-fo, par « dans une félicité << obscure. » Sans m'arrêter de nouveau à la manière d dont il a traduit ming-fo, je ferai observer que si ces deux mots eussent été par leur position au cas locatif, et qu'ils eussent signifié par impossible dans une félicité obscure, ils auraient été placés devant un verbe, le verbe trouver, par exemple, s'il eût existé dans le texte. En chinois, les mots qui expriment le temps, le lieu, se mettent toujours devant un verbe, lorsqu'on les emploie sans prépositions. Pour les placer après un verbe dont ils sont le complément indirect, on les fait précéder d'une des prépositions iu,iu, hou, qui signi

fient « dans. J 07

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SS. J.

政敎既寬機務亦饋。

戶不籍書人無傜課

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195ledu in sqr57bs nu har silt

Les règlements administratifs étant très-bienveillants, les

<< affaires de l'état sont peu compliquées. Les familles ne sont point a portées sur des registres civils, les hommes ne font point de cor<< vées. »

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M. Pauthier n'a rien compris à tout ce passage: Quant à la << direction de l'enseignement, il y a de grands établissements d'insa truction publique, et cependant, même dans les plus grands de ces « établissements, on ne fait point usage de livres. Les habitants ne " payent point d'impôts pour les écoles. Be her but

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P

1 L'expression Etching-kiao, « de l'administration-les a instructions,» signifient litt. les instructions administratives,» c'est-à-dire les règlements que publie le gouvernement pour maintenir le peuple dans le devoir ou le ramener au bien. M. P. n'a pas compris le sens de ces deux mots, qu'il rend par direction de l'enseignement.»

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2o Il a encore oublié la règle invariable qui veut que, lorsque deux noms sont en construction, le terme antécédent (le nominatif) se place après le terme conséquent (le génitif) (cf. Rémusat, Gramm. chin. § 79), et il traduit: « la direction (Etching) de l'enseignement (kiao),» au lieu de les instructions (kiao) de l'administration (Etching).»

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3o Il rend le mot kouan, « être indulgent, être bienveillant, » par de grands établissements ! »

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4. Il traduit les motski-wou, affaires du conseil d'état » (Morrison, Dict. chin., part. II, no 5272) par : « on s'efforce de donner de l'instruction à la jeunesse ! >>

5. Il construit le mot kien, « être abrégé, être peu compli ‹ qué, » qui finit un membre de phrase, avec le mot

hou,

<< famille, » qui commence le suivant, et il traduit: «< dans les plus grands (kien !) de ces établissements (hou)! »

6o Il rend les mots tsi-chou, « être inscrit (chou) sur un registre (tsi), » par « faire usage de livres d'étude! » On voit qu'il a pris le mot tsi, «registre, » pour le mot #thsie

1

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yong-chou, uti

chou est ici verbe passif et

(Basile, no 9262), « se servir pour un temps. » De cette manière, il a pris les mots tsi-chou, « sur un registre-être inscrit, » pour les mots thsie-chou, selon lui « se servir de livres, » locution qui n'existe pas en chinois. On dirait libris. D'après sa position, le mot signifie « être écrit, être inscrit. » écrit, être inscrit. » Le mot tsi, étant placé avantchou, «< être inscrit,» se trouve au cas locatif, « sur un <« registre, dans un registre. » Le sens que je donne ici au motisi se trouve dans tous les dictionnaires. Basile, no 7634: « registrum in « quo plebis nomina scribuntur; » Gonçalvez (Dict. port. chinois): << liste de la population,»

De plus, M. P. suppose, sans le moindre scrupule, que dans les grands colleges de l'Inde on ne faisait point usage de livres d'étude! I oublie qu'il a cité (voyez le cahier de décembre 1839, pag. 465 et suiv.) les ouvrages que les Indiens étudient.

1

<<< cor

7° Il passe le mot yao de l'expression yao-kho 1 vées» (travail gratuit et forcé, dû au roi par les hommes du peuple), et rend le mot k'o par « taxes pour les écoles. » Voici l'origine de cette erreur étrange. Le mot k'o signifie quelquefois « le devoir, la tâche que le maître donne en classe à ses écoliers; » Morrison (Dict. chin., part. II, no 6442): « a duty or TASK imposed at school. » C'est évidemment dans cette définition anglaise du mot k'o que M. P. a découvert le sens de TAXES pour les écoles. Il a pris le mot TASK, « tâche » (en latin, pensum), pour le mot anglais TAX, « taxe.» Les mots imposed at school, « (devoir) imposé en classe, « à l'école, » auraient dû l'avertir, ce semble, qu'il ne s'agit point ici d'impôts pour l'entretien des écoles. Cette idée s'exprimerait tout autrement en anglais, soit par school-tax, soit par a tax for the support ou for the maintenance of schools.

3

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S. J. La seconde partie (des revenus des domaines royaux), sert

« à constituer des fiefs aux ministres et aux membres du conseil « d'état. ›

G

M. Pauthier: La seconde est assignée en jouissance aux ministres « et aux autres grands fonctionnaires de l'état, pour les aider (à << occuper dignement leur emploi). »

1o Il n'a pas compris l'expression fong-kien, « établir un

<< fief en faveur de quelqu'un. »

2o Il a rendu le substantif composé

fou-tso, « ministre »

(Gonçalvez, Dict. port. chin. « ministro de estado »), par le verbe

‹ aider. ›

114.

三賞聰睿碩學高才。

S. J. La troisième partie (de ces revenus) sert à récompenser les a hommes doués d'une rare intelligence, d'un savoir solide ou de « talents élevés. »

M. P. Il traduit: « La troisième est donnée en jouissance aux hommes a qui ont des lumières supérieures, qui sont doués d'une intelligence « profonde, et qui, par leurs études et leur savoir, ont acquis des « talents sublimes. >>

M. P. ayant trouvé le sens de « oblectari, to take pleasure in, » parmi les différentes significations de chang, « récompenser, » l'a rendu par être donné en jouissance. » Il paraît ignorer que ce mot signifie toujours « récompenser, » lorsque, comme ici, il a pour régime un nom de personne, et qu'il ne signifie jouir de, prendre plaisir à

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<«< une chose, » que lorsqu'il est suivi d'un nom de chose. Ainsi l'on de la vue des fleurs (conf. Dict. de chang-youei, «jouir de la vue de la lune»

dit 賞花 chang-hoa, u
ng-hoa, & jouir de la vue des fr

Basile, no 10,478), et

(Dict. P'eï-wen-yun-fou, liv. XCV, fol. 28).

Sa traduction n'est qu'une paraphrase, dont plusieurs parties manquent d'exactitude.

1o Il emploie deux lignes pour rendre le mot composé

thsong-jouï, « intelligent, perspicace, » c'est-à-dire doué de grandes

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« savoir solide, » qui s'applique à un genre de mérite particulier. 3o Il prend le mot thsai pour les talents qui sont le fruit de l'étude. Ce mot chinois désigne les talents naturels de l'homme, innatæ ingenii dotes. Ici l'expression kao-thsaï signifieles, « hommes doués de talents élevés, distingués,» et non, des talents «distingués. » C'est le mot chang,« récompenser,› qui détermine ici cette nuance. De même, l'expression

chi-hio

doit se prendre adjectivement. Elle signifie « doué d'un savoir

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四樹福田。給諸異道。所

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S. J.: « La quatrième partie (de ces revenus) sert à cultiver le «< champ du bonheur, et à donner des aumônes aux hérétiques. C'est « pourquoi les impôts sont légers, les corvées et les taxes sont très« modérées. >

M. Pauthier n'a pas compris un mot de tout ce passage, dont il a coupé en deux la dernière phrase pour commencer son paragraphe xv. Il traduit :: « La quatrième est destinée à procurer du « bien-être à la foule de ceux qui ont reçu ces mêmes propriétés pour « les faire valoir; manière d'agir bien différente de celle de ces hommes aqui se livrent à toutes sortes d'exactions. »

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