Prétérit défini.

Ce temps peut être indiqué par les mêmes signes qui marquent le prétérit indéfini, et qu'on place avant le verbe, savoir par tseng, tch'ang, kip, king 43, i Z. Je réserve les exemples pour le Prétérit indéfini.

I

On reconnaît le prétérit défini lorsque le texte dit qu'une chose a été faite dans un temps déterminé et entièrement écoulé.

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Exemple : '周 "胙 "來。‘有©中 "道 ’而 〝呼 ̊者

tcheou (nom d'homme) tso hier, lai est venu; (à ce moment), yeou il y eut, 'tche (un homme) qui, tchong-tao au milieu du chemin, eul particule explétive, shou l'appela à haute voix. (Tchoang-tseu, waï-wou pien.)

Prétérit indéfini.

Les Chinois ont plusieurs marques du prétérit indéfini qu'ils placent avant le verbe, savoir ts'eng, tch’ang, kiÉÆ king 經己.Exemples: ‘會"由”與“求之問

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ts' eng-wen m'avez-vous interrogé-sur, 2yeou (nom d'homme), 3yu et (sur) khicou, nom d'homme, 5tchi particule relative. Lun-yu, chap. Sien-thsin, § 23.

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'Æ H ' t ' m Z2souï quoique, 1hing son

‘形雖 ̊存 ‘而

corps, 3thsun subsiste, eul cependant, sin son esprit, 6i-7sse est déjà mort.

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'† ́ ́Ÿ'í'É Z1yu je, 2ki-3p’eng les ai fait

cuire (les poissons), 1eul et, chi-ŝtchi (je) les ai mangés. Mengtseu, chap. V, part. 1, § 2.

Dans beaucoup de cas, l'examen du texte suffit pour faire

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reconnaître le prétérit indefini. ‘武“王”亦‘- 怒 ̊而 '‡ *ƒ3 † "Ż "E. 'wou-wang l'empereur Wou

Wang, i aussi, i une seule fois, nou fit éclater-sa colère, "eul et,

ngan procura la paix, "min aux peuples, 10tchi de, thien-hia

l'empire. Meng-tseu, chap. I, part. 11, § 3.

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桓公之於管仲學而後“臣”之 Thouan-kong (nom d'homme), 3tchi particule relative, 1yu sous,

Skouan-tehong (nom d'homme), hio étudia (reçut des leçons de

Kouan-tchong), seul, heou ensuite, 10tch'in fit-ministre, 11tchi lui (le prit pour ministre). Meng-tseu, chap. II, part. 11, § 2.

A quels signes reconnaît-on que les mots 'nou, hio, 3tch'in*tchi, sont au prétérit indéfini ('il se mit en colère, il étudia, 3-1il le fit-ministre)? C'est que les faits rapportés par Meng-tseu, dans ces deux passages, remontent à une époque antérieure à celle où il vivait.

Je crois devoir citer encore deux exemples où les dates déter

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minent le prétérit indéfini. ' + 4 * † ®Ë K

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thsicou dans l'automne, 'chi--eul de la vingtième, 3nien

année, song-wan (nom d'homme), 'che tua, min-kong le prince

Min-kong.

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十"有"二年。春“三’月。"釈"叔"歸"

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6san-youeï dans le troisième mois, tch'un du printemps, 1chi

2yeou-3eul de la douzième, nien année, ski-cho (nom d'homme),

10 koueï retourna, revint à, "hi (nom de pays).

Plus-que-parfait.

En chinois, aucun signe particulier n'indique le plus-que-parfait. Il appartient au sinologue intelligent de le déduire du sens

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de la phrase. Exemples: 鄭伯”之享 °王。王’以 10 " " " "1tch'ing-pe, le prince 〝后"之"聲"鍛

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de Tch'ing du titre de Pe, stchi particule relative, 1hiang ayant donné un festin, wang à l'empereur, wang l'empereur, 18yu14tchi lui avait donné, i-kien-12tseu un petit miroir, 10p'an de ceinture, sheou-9tchi de l'impératrice.

L'interprète mandchou a bien vu que le verbe 13yu, donner, était au plus-que-parfait. C'est pourquoi il a traduit : changname boukhe bikhe, le récompensant (pour le récompenser) il lui avait donné, etc.

Kong-yang, l'un des commentateurs du Tch'un-thsieou de Confucius, fait cette question: Pourquoi les hommes de Thsi ont-ils

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rapporté le corps de la princesse ? Il répond: '† 'A 'G 而

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'I K K Z Z. Kou par la raison, tehi 益 “殺之"之"做"矣.

de (ce que), 'houan-kong le prince Houan-kong, tchao l'avait fait.

venir, 1eul et, i en la pendant, cha-tchi l'avait tuée, 10 particule finale.

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Autre exemple du même auteur: '何“知 "其夜食 3ho comment, *tchi a-t-il su (que), 3khi-1ye dans cette nuit, 'chi l'éclipse avait eu lieu ? ye particule finale.

Futur.

Les Chinois indiquent le plus souvent le futur au moyen du caractère tsiangqu'ils placent devant le verbe. '

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yang un malheur, tsiang-3tchi (lui) arrivera.

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Quand tsiang est séparé du verbe par un régime, il faut 'en rapprocher en construisant 吾“將安仰 pour'吾 #flip + Ingou je, tsiang-3niang regarderai-en-haut, Angan qui? c.-à-d. vers qui lèverai-je les yeux? En mandchou: bi moi, aibe qui (à l'accusatif), khargachambi regarderai-je en levant les yeux ?

On rencontre, dans les auteurs, un grand nombre de passages où le futur se déduit clairement de la position et du sens de la

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phrase. ‘天下粉 粉 ̊何 "時 【定 “平。 1thien -2hia

l'empire, fen-fen est troublé; 5ho-chi à quelle époque, 'tingshou sera-t-il fixé, pacifié ? Hou particule interrogative. Il est aisé de voir, par les mots 5ho-chi (quando? quo tempore ?), que le mot ting (stabilire) doit être traduit au futur passif.

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' ' ' ' ' f'ngou (si) de nous, wang le roi (notre roi), 3pou-yeou ne fait pas d'excursions (dans nos contrées), ngou nous, ho-i comment, hieou goûterons-nous le bonheur? Meng-tseu, chap. I, part. 11, § 4.

La supposition qui résulte du passage précédent fait bien voir que le verbe neutre shicou doit être pris au futur. Le docteur J. Legge l'a entendu également au futur: If our king do not take his ramble, what will become of our happiness?

Dans le passage suivant, c'est encore la construction de la phrase qui met au futur les verbes fou, porter quelque chose sur son dos, et taï, porter quelque chose sur sa tête. Meng-tseu, chap. I, part. 1, § 7: Si l'on explique (dans les écoles) les de

voirs de la piété filiale et le respect pour les aînés: 'M'A ***** ' 'pan-pe-3tche les hommes

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qui grisonnent, 4pou-fou-taï ne porteront plus des fardeaux sur leurs épaules et sur leur tête. Le Dr James Legge explique pareillement au futur les verbes 5fou et taï. Let attention to be paid to education in the schools the incalculation in it especially of the filial and fraternal duties, and gray-haired men will not be seen upon the roads, carrying burdens on their backs, or on their heads.

à

Le mot pi nécessairement, il est nécessaire, sert souvent

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a reconnaître le futur '聖駕 © ‘必 崩 'ching --kia

l'empereur, 3i aussi, 4pi-pong doit mourir, mourra.

'畢萬之後必“大

'T A Z Z heou les descendants, 3tchi

de, 'pi-wan (nom d'homme), 5pi-ta devront être grands, deviendront grands, puissants. L'adjectif ta, grand, devient verbe neutre par position.

Le mot cho qui? peut offrir la même indication pour reconnaître le futur. Meng-tseu, chap. I, part. 1, § 7. '.

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7 ppp

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3 / 1 Ø 3ƒ ® \ ' Ï Meng-tseu 1youe dit: (supposons

E

que) 2tseou-3yin les hommes du royaume de Tseou, yu avec,

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5thsou-jin les hommes de Thsou, tchen livrent bataille, 'I " "wang roi, cho qui, si-3weï pensez-vous (qui), "ching vaincra?"¤ ̈Ħ "*"^ "wang le

roi, youe dit, 14thsou-15jin les hommes de Thsou vaincront.

On reconnaît au premier coup d'œil que les deux verbes ching (11 et 16) sont au futur, quoiqu'ils ne soient point précédés du mot tsiangqui est la marque ordinaire de ce temps.

Les mots qui précèdent un verbe, les circonstances dans lesquels ils sont énoncés, suffisent quelquefois pour le mettre au futur actif ou passif. Exemple: Ki-tseu dit: Prince, vous ne pouvez, vous ne devez pas entrer.mot à mot: entrer-alors-tuer, c'est-à-dire : ji (si) vous entrez, tse alors, 3cha vous serez tué, i particule finale.

MODES.

A l'exception de l'impératif, nous n'avons guères lieu de parler ici des modes, car, en chinois, aucun signe ne permet de les distinguer. En effet, le mode indicatif ne diffère pas du présent, et le subjonctif et l'optatif se forment à l'aide de mots auxiliaires, de sorte que la position des mots et les règles de la syntaxe n'y ont aucune part. Il n'y a que le conditionnel présent et le conditionnel passé que la construction de la phrase puisse faire recon

naître.

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CONDITIONNEL PRÉSENT. 苟行”王政四海之

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内 ̊皆“舉 "首"而“望"之 “以“為"君

1keou si, hing il pratiquait, 3wang-*tching le gouvernement royal, *nouï dans l'intérieur, tchi des, 5sse-haï quatre mers (dans l'empire), "kiai tous les hommes, 10kiu lèveraient, 11cheou la tête, 12eul et, 13wang-11tchi l'attendraient, 15;-1weï (pour) le faire, 17kiun leur prince, l'avoir pour prince. Meng-tseu, chap. III, part. 2, § 5. Le docteur J. Legge a rendu aussi les mots 10kiu au conditionnel présent (would be lifting up their heads, etc.).

CONDITIONNEL PASSÉ. Meng-tseu, chap. II, part. 2, § 2. (Depuis l'antiquité) les princes qui voulaient faire de grandes choses avaient nécessairement des ministres qu'ils n'appelaient pas auprès d'eux. Quand ils avaient besoin de les consulter, ils allaient les trouver eux-mêmes. S'ils n'avaient pas, de cette manière, honoré leur vertu, et aimé leur noble conduite, ''pou-2tso, ils n'auraient pas été capables, 1yeou-3weï de faire de grandes choses, 3yu avec (eux), avec leur concours.

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Faire de grandes choses, yeou-weï, dit le commentaire, c'est devenir le chef de l'empire, après avoir pratiqué l'humanité et la justice.

C'est du commentaire que j'ai tiré les mots (depuis l'antiquité).

Impératif.

Un sinologue bien connu a dit quelque part: Le mode impératif n'a besoin d'aucun signe. Ceci n'est pas absolument exact.