תמונות בעמוד
PDF
ePub

jo, synonyme de jou, vulgo si (signification ordinaire).

jo a le sens denaï, comment? On trouve dans les Kingset et若之何 comment ? au lieu de 如何 jou-ho et de 2 (1) jou-tchi-ho.

jo est quelquefois explétif.

Chou-king, chap. Hong-fan:

une pluie de sai

son;時腸若。 seasonable sunshine (James Legge)時 燠若 une chaleur de saison; 時寒若 un froid de saiSon; 時風若 un vent de saison. L'interprète mandchou n'a

point traduit ces cinqjo, et les a évidemment regardés comme des caractères explétifs insignifiants.

jo, après un mot, s'emploie dans le sens dejen.

Chi-king, ode Hoang-hoang-tche-hoa: 2 h i hi les

six rênes sont comme mouillées (sont molles et souples). En mandchou: ninggoun yarfoun oulagakha adali ni.

yeou-jo s'emploie pour

yeou-jen, encore.

Li-ki-li-yun: (Quoique ses offrandes soient médiocres)

若可以致其敬於鬼神il peut encore (en

mandchou khono) témoigner tout son respect aux démons et aux esprits.

Kouan-tseu, chap. King-tehong-kia: TE

le peuple n'a pas encore sa suffisance.

jo a le sens de

Chou-king, chap. Ta-kao:

jou-thsen, comme cela.

[ocr errors]

vous savez que le roi pacificateur s'est donné comme cela de la peine. L'interprète mandchou a rendu jo par touttou, ainsi, comme cela.

jo s'emploie dans le sens de thseu, hic, hæc, hoc.

Teh'un-thsieou, 4me année de Tehoang-kong, commentaire de

Kong-yang: 有明天子。則襄公得為若 s'il y avait un empereur éclairé, Siang-kong pourrait-il

faire ces actions, c'est-à-dire : tenir cette conduite ? Ibidem, 4me année de Ting-kong:

Z cut Prince, si votre cœur s'af

O

flige des malheurs du royaume du milieu, dans ce moment, c'est possible, c'est-à-dire : vous pouvez attaquer le royaume de Thsou. Yen-tseu, chap. Tseu-kien: ★ R. E 雖有至聖大賢。豈 quand il y aurait un homme très-saint, un

grand sage, comment pourrait-il surmonter ces calomnies?

此若 thseu-jo est la même chose que 若此jo-thsen,

comme cela.

[ocr errors]

Sse-ki, biographie de Sou-thsin: f£ £ 以此若言說秦 D D G F Sire! que n'envoyez-vous un ora

teur habile qui, avec de telles paroles, un tel langage, persuade l'empereur de Thsin.

jo a le sens de ki, atteindre, et de tchi, arriver à.

Teh'un-thsieou, 2me année de Teh'ing-kong, Tso-tch'ouen: On lit dans le Koue-yu, section Tsin-yu :

★★₺πquoiqu'il soit malade (quoiqu'il soit griève

ment blessé), il n'est pas encore arrivé à mourir, il n'est pas en

core mort. La pensée est la même.

Koue-yu, section Ou-yu: ★ ★ | 越大夫種日王若

A C'est comme s'il y avait :

今起師以會。

[ocr errors]

LG fl Tehong, Ta-fou de Youe, dit: ô roi, pro

fitez de ce moment pour lever des troupes et livrer bataille.

jo, synonyme de ki, et, de fil yu, avec.

Chou-king, chap. Chao-kao:

A je fais une

communication à l'empereur et aux princes. En mandchou: khan dchai goung de toutchiboumbi.

Li-ki, Nouï-tse: 父母有婢子若庶子庶 si le père et la mère ont des fils de servantes et des fils et petits-fils issus de concubines. En mandchou, jo est rendu 11 par dehai, et aussi.

jo, synonyme de hoe, ou, soit (sive).

I-li: 若衣若笄。 ou un vêtement, ou une aiguille de

tête.

Teh'un-thsieou, 11me année de Siang-kong: F G X

ou un fils ou un frère cadet, soit un fils soit un frère cadet.

† jo-kan, tant, désigne un nombre, une quantité

indéterminés.

Li-ki-khio-li, part. II: Hi Nk It + Fi

commence à porter des vêtements de telle grandeur, littéralement ayant tant de tch'i, pieds chinois.

On lit dans le Fo-koue-ki: jo-kan-pe-nien-heou, après tant de centaines d'années (le vase à aumônes du Bouddha retournera dans le royaume des Youeï-tchi). Cette expression est employée cinq fois dans le même passage (page 351), mais le traducteur qui ignorait le sens de jo-kan, écrivit après onze cents ans. Je dois ajouter, pour expliquer cette erreur, que le texte portait

thsien, mille, au lieu de kan, faute dont la connaissance de la locutionjo-kan aurait fourni sur-le-champ la correction. Cependant les mots

jo-thsien-pe

nien-heou, ne peuvent signifier: après onze cents ans.

jo s'emploie pour khi, lui, eux, son, leur (et pour
khi, marque d'impératif. S. J.)

Chou-king, chap. Chao-hao:ŽKA.

我亦惟

Jo-kong est 二國命。嗣若功.

pour khi-kong. Maintenant, Empereur, comme héritier

vous avez reçu le décret (pour régner). Moi aussi, je considère que c'est le décret de ces deux royaumes (le décret qu'ont reçu les empereurs de Hia et de In). Succédez à leurs mérites, c'està-dire continuez leurs belles actions. Le mot jo est rendu en mandchou par terei, comme s'il y avait khi, eorum.

Teh'un - thsieou, 26me année de Tchao-kong, Tso-tch'ouen: Tseu-yeou parla au prince de Thsi et lui dit:

Jo-taï est pour. Prince, attendez dans le pays de Khio-ki. L'interprète mandchou a traduit le verbe tai, attendre, à l'impératif : soyez (bisou) attendant, attendez.

Dans ce passage, jo, synonyme dekhi, est ici, pour moi, une marque d'impératif. Voyez pages 63, 64.

jo se prend pour [] eul, et.

Koue-yu, section Ou-yu : L'empereur dit : 千有眩瞀 之疾。其歸若己。pour 子其歸而止息 Comme votre vue est devenue trouble et confuse, retournez chez vous et reposez-vous. Ici encore khi est, pour moi, une marque d'impératif. Voyez pages 63, 64.

Teh'un-thsieou, 22me année de Tchoang-kong, Tso-tch'ouen:

幸若獲宥 pour 幸而獲宥 par bonheur, il ob

tint son pardon. En mandchou: dehabchan de, par bonheur. jo s'emploie pour 7 naï, alors.

Tehcou-yu, d'après le Chou-king: G G the G 能有濟也。 Glose de Wer: 若jo est pour 乃 nri. I1

faut avoir un cœur sensible aux maux d'autrui; alors, on peut réussir.

Chou-king, chap. Thsin-chi:ü. G# Z

les jours et les mois s'en vont; alors. ils ne reviennent

pas. 若弗 pour 乃弗·

Lao-tseu, chap. XIII: 故貴以身為天下。若

c'est pourquoi si un homme redoute de gou verner lui-même l'empire, alors on peut lui confier l'empire.

tchong, re

Les commentateurs expliquent kouei par garder comme une chose lourde (l'action de gouverner l'empire).

jo s'emploie pour M weï, particule initiale.

Voyez le Chou-king du docteur Legge, vol. 3, part. II, p. 677. Chou-king, chap. Liu-hing: anciennement, il

y

avait des instructions, des documents. Tchi-yeou commença à exciter des désordres, etc. James Legge:jo may be taken, with Wou-ch'ing, as an introductory particle. Wang cite encore six passages où jo est pareillement une particule initiale et auxiliaire sans signification. Il n'approuve pas les commentateurs qui expliquent icijo par chun, obéir, et par ✈ jou, vous.

yen s'emploie souvent comme particule explétive.

Chi-king, ode Pe-tcheou: j'y pense en 言思之'y

silence.

Ibidem, ode Tchong-fong: je suis éveillé

et ne puis dormir.

Ibidem, ode Thsiouen-chouï:I

[ocr errors]
[ocr errors]

ramenons

之後

notre char et partons. Currum retroagamus, agite eamus. Lacharme. Tch'un - thsicou, 9me année de Hi-kong: LE BA après avoir fait cette alliance, soyons désormais amis. Littéralement revenons à l'amitié, à la bonne harmonie. En mandchou: gaskhôka amala, gemou sain oso, après avoir prêté un serment solennel, après avoir fait alliance, soyez tous amis. Ce même passage se trouve dans Meng-tseu, chap. 6, part. II, § 7. Le docteur James Legge traduit: All we who have united in this agreement, shall hereafter maintain amicable relations. Il n'y a là aucune trace du motyen, vulgo parler.

[ocr errors]

Suivant les commentateurs chinois: le mot yen est ici une particule, c'est-à-dire un mot auxiliaire, insignifiant.

« הקודםהמשך »