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MONOGRAPHIE

DU MOT Weï (AU PREMIER TON)

ET DES LOCUTIONS QU'IL SERT A FORMER.

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I wi 為 être. '桀溺日。子為誰。日。為 1. 'kie-ni (nom propre), youe dit : tseu vous, "chouï qui? 3wei êtes (qui êtes-vous?) youe il dit: weï je suis, 'tchongyeou nom d'homme.

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wei-jin s'emploie lorsqu'on dépeint quelqu'un. '# Bˆ‡ 1khi lui, il, 2weï était, 3jin un homme (tel qu'on va le dire), ye particule finale: tel était cet homme; sido un peu (adverbe), "yeou il avait, thsaï du talent il avait peu de talent).

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‡ Ê ⇓ 'khi lui, wéi est, 3jin un

homme, ye particule finale, koua s'il-a-peu, "yo de désirs; voici par exemple un homme s'il a peu de désirs. En mandchou: tere niyalma, bouye komso otchi. Meng-tseu, chap. Tsin-sin. wei-nengêtre pouvant, être capable de.

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Quelquefois weï, être, n'ajoute rien au sens. 2苟為 ́ ́ ž ú t ₪ 'keou si, wer ils sont, "heou mettant

après, la justice, "eul et, sien mettant-avant, li le profit, l'intérêt (s'ils mettent le profit, leur intérêt avant la justice). Mengtseu, chap. I, part. 1.

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#khi-wei, ri ejus esse. 【惡"在"其為"民父

'ou-tsaï in quo consistit, khi ejus, wới -¿ esse, 3min po

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puli, fou patrem (et) mou matrem. En quoi consiste sa qualité de (son nom de) père et mère du peuple? Comment peut-on l'appeler le père et la mère du peuple? Il s'agit d'un méchant prince. En mandchou: irgen de ama eme odchorrongge aini. Littéralement: 7 esse populo patrem et matrem ubi est? Mengtseu, chap. I, part. 1, § 4.

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2° weifaire, fabriquer. '

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1tch'i avoir honte de, wéi faire, fabriquer, kong des arcs, *tch'i avoir honte de, wéi fabriquer, "chi des flèches. Meng-tseu, chap. II. part. 1, § 7.

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wei-chou ''wéi il fit, il prépara (fit cuire), 2chou du millet, 3eul et, 1sse nourrit, 5tchi lui (et lui en fit manger). Lun-yu, chap. weï-tseu.

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wei pratiquer (dans le sens moral). 'Ðμ 31⁄2 * {−

1mo-jou rien n'est comme (il vaut mieux), 3wei pratiquer, jin l'humanité. Meng-tseu, chap. II.

3° wéi dire, appeler. Glose:

稱謂。

Kiang-i-pi-tchi, sur le Lun-yu, chap. wêï-tching.

Commentaire

Qu'est-il besoin qu'un homme occupe le trône pour qu'on dise

qu'il gouverne? En mandchou, le mot wei est rendu par sembi dire.

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4° we considérer, regarder comme.

豈自為每

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ki est-ce que, 3wei je juge, je regarde, seu moi

même, 1thsun (comme) honorable, 5ta (et) grand ? hou particule interrogative.

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5° weipenser, être d'avis que.' '#' Z

tseu vous, hou est-ce que, wéi vous pensez (que), ngo moi, 1youen je désire, 5tchi cela (pensez-vous que je désire être un autre Kouan-tchong, jouer le rôle de Kouan-tchong) ?

En rendant we par penser, être d'avis que, j'ai suivi la glose de Tchao-khi, qui l'explique pari-wei. Le sens serait en anglais : do you think that I desire to do so (J..Legge). Je dois dire cependant que l'édition Sse-chou-tching-wen donne wei Py au troisième ton; à cause (de moi), pour (moi), en ma faveur. D'où résulte ce sens : est-ce que vous désirez pour moi rela, c'est-à-dire le rôle de Kouan-tehong.

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6° wi爲 étudier. 如為周 南召“南矣

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jou vous, hou est-ce que, we vous avez étudié (avezvous étudié les sections du Chi-king appelées) Tcheou-nan (et) Tchao-nan? (Lun-yu, chap. Yang-ho).

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7o wei 為 dire (que).'知“之”為“知”之。“不知

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£'*"¶ "Et 'tchi-2tchi si vous savez cela (si

為"不“知”是“也。

Vous savez une chose), wei dites que, 1tchi-5tchi vous savez cela (dites que vous la savez); en mandchou: sambi se dites je la sais), 'pou-tchi si vous ne savez pas cela (si vous ne la savez pas), we dites (je), pou-tchi je ne (la) sais pas; en mandchou : sarakó se, dites je ne sais pas, 11ye c'est (là), 12 tchi le savoir. 12Tchi, en mandchou sarasou, en mongol medelghe, le savoir, la connaissance. C'est à cela qu'on reconnaît le vrai savoir.

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8° wéi gouverner. we gouverner, *koue le royaume, i par, li les rites. Lun-yu, chap. Sien-thsin. Il y a des cas où wei n'est, suivant les commentateurs chinois, qu'une particule purement explétive qui ne se traduit pas. Voyez dans l'article i-wéi le § 8 a.

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9°yeon-weragir avec une grande ardeur. '

563tche celui qui, 1yeou-wei fait de grands efforts (est), jo comme, chi celui-là (peut devenir comme Chun, égal à Chun). Meng-tseu, chap. III, part. 1. Glose: ici 1yeou

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rer signifie 奮勵 fen-li faire de grands efforts ‘以盡 i pour, tsin épuiser, sing sa nature, déployer toutes ses

facultés innées.

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10° won-wei ne pas agir. ‘無“為"而治”者。 “其

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tche celui qui, 'wou-wei ne faisait rien,

ne se mêlait de rien), 3eul et cependant, 4tchhi gouvernait-bien, *khi lui, celui-là, ye était, Chun l'empereur Chun, yu signe d'admiration.

Les mots wou-wei expriment aussi le non-agir, l'état d'inaction, de quiétude absolue, de détachement complet que recommande Lao-tseu. '1⁄2 ' '

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supérieure, te vertu (les hommes d'une vertu supérieure), 3wou

wei pratiquent le non-agir (c'est-à-dire ne font rien pour pratiquer la vertu), seul et, wou ne-pas, i-swer y pensent (n'y pensent pas). Glose: 'wou-you3sin-yu-té ils ne songent point à la vertu (ils la pratiquent naturellement). Lao-tseu, ch. 38.

3 ムヒ 6

【愛民治國 Amingai s'il aime, 2min

le peuple, stchhi s'il gouverne-bien, koue le royaume, neng il pourra, wou-wei pratiquer le non-agir.

11° Les mots weï-yen

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s'emploient lorsqu'on définit un caractère ou qu'on en donne l'étymologie. 'E Itching le caractère tching, *tchi particule relative, 3wêï-1yen (si on) l'explique, bye c'est, tching redresser. On veut dire que le mot 1tching est dérivé de 5tching. En effet, il se compose du radical 60 et du mot 5tching droit, redresser. C'est la définition de Mencius qui ajoute le signe 1tching se dit du prince qui attaque, punit les inférieurs (qui se sont révoltés ou qui refusent de se soumettre). Chap. VII, part. 2, § 2.

'✯ Z1⁄2'' sun. Le mot sin vulgo neveu 孫之為言猶遜 (étant prononcé sun), tchi particule relative; wei-1yen (si on) l'explique (est), yeou comme (est synonyme de), sún céder, obéir. On voit que "sún est formé de la clef 162 et du mot 1sun,

qui est ici purement phonétique, et conserve cependant le sens

de céder, obéir, lorsqu'il est prononcé sún au lieu sûn (neveu).

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12° wei-yen 為言 se trouve dans Meng-tseu (chap. III, part. 1, § 4) avec un sens bien différent. BÏ'R 有為 神農 之言者許 "行"自"楚”之“滕 yeou il y

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eut, shin-hing (un homme nommé) Hiu-hing, tche lequel, wới vantant, citant avec éloge. (Glose: tching-chou, en

mandchou: toukieme maktame), yen les paroles, la doctrine, tchi de, Chin-nong l'empereur Chin-nong, 10tseu du (ex), 11Thsou royaume de Thsou, 12tchi vint-dans, t'eng dans le royaume de T'eng.

13° wéï-kiến au bout d'un moment, quelques moments

apres. '夷“子 “憮然為閒日命"之"矣。

1i-tseu nom d'homme), wou-yen éprouva-une-vive-émotion, wei

kien au bout d'un moment, youe il dit: 8ming il a instruit, tchi nom d'homme (il m'a instruit), 10; particule finale.

14o Tsiang-wei, il y a nécessairement. Glose: Api-yeou. Quoique le territoire de T'eng soit étroit et petit,

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'# ƒ ƒ ' 7 Etsiang-yeou il y a nécessairement, skiun-tseu des sages, 3yen particule finale. # f ' ' \ tsiang-yeou il y a nécessairement, 3ye-jin des hommes des champs, des campagnards." S'il n'y avait pas de sages, personne ne gouvernerait les hommes des champs; s'il n'y avait pas d'hommes des champs, personne ne nourrirait les sages.

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15o Les mots wéi-so (le premier étant suivi d'un substantif et le second d'un verbe actif, dont un mot intercalé est le sujet) servent à exprimer l'idée du passif. ' + '竟為秦所滅 1sou plusieurs, 2chi dixaines, 3nien

années (après plusieurs dixaines d'années), 'king finalement, Sarei (ce royaume) fut, so (un royaume) que, thsin (l'empereur

des) Thsin, mie détruisit. Comme s'il y avait: "thsin par Thsin (au cas instrumental), mie il fut détruit.

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tso

'4 1⁄2 # 7 so aussitôt, 2wêï 卒為相'子 '少

il fut, so (un homme) que, Chao-khang (nom d'homme), 1tseu fils, siang de Siang, tchou tua. Comme s'il y avait aussitôt, pi par (ce signe s'emploie aussi en style antique) Chao-khang, tchou il fut tué. -Tchou est ici au passif, par position.

SUITE DU MOT WÊÏAU PREMIER TON.

Dei-wei.

1o Le mot wei se présente tantôt précédé de et forme l'expressioni-wei que l'on traduit par juger, trouver, regarder comme; cf. Rémusat, page 98, § 256; Basile: habere pro, reputare; tantôt séparé dei par un ou plusieurs mots qu'on intercale entre ces deux signes. Dans ces deux cas, signification habituelle (prendre pour, regarder comme, juger)

la

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