Recueil de pieces fugitives en prose et en vers, כרך 21740 - 224 עמודים |
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Abbé de Chaulieu affez aimable ainfi Amour Apollon Arts auffi auroit avoient avoit beautés beaux befoin bien-tôt bonheur c'eft C'eſt c'étoit Cardinal carriere ceffe charmant Chaulieu Chinois chofe Ciel Cieux cœur Confeiller defirs Defpréaux deftin Dieu du Goût difcours difoit doux efprit Eft-ce enfans ennemis eſt Etats étoient étoit fage faibleffe faifoit fans fecret fein fens fentiment feroit fervir feul foin foit fommes font Fontenelle fous fouvent fuis gotique grace Guerre heureux homme humain jamais Jeuneffe jour jufqu'à jufqu'au l'Amour l'efprit l'Eſpagne l'Europe l'Univers laiffa Loix Lorfque Louis XIV lumiere mains Maîtreffe Melpomene Miniftre moleffe monde Monfieur mortel Mufe n'avoit n'eft Nation Nature Neuton paffe paffion Païs parler Peinture penfe perfonne Peuple Philippe IV Philofophie plaifir plaifirs plufieurs Pluton prefque puiffance puiffant raifon refforts refte Richard Smith rien Rois Rome s'eft Sageffe Segrais ſes Temple tems Tiran toûjours trifte vafte vois yeux
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עמוד 111 - L'art plus heureux de séduire les cœurs, De cent plaisirs font un plaisir unique.
עמוד 56 - II joignit l'art de plaire au malheur de médire : Le miel que cette abeille avait tiré des fleurs Pouvait de sa piqûre adoucir les douleurs; Mais pour un lourd frelon méchamment imbécile ', Qui vit du mal qu'il fait, et nuit sans être utile, On écrase à plaisir cet insecte orgueilleux, Qui fatigue l'oreille et qui choque les yeux.
עמוד 58 - Je n'ai point d'ennemis, j'ai des rivaux que j'aime ; Je prends part à leur gloire, à leurs maux, à leurs biens: Les arts nous ont unis, leurs beaux jours sont les miens!
עמוד 182 - C'est ici que l'on dort sans lit, Et qu'on prend ses repas par terre ; Je vois et j'entends l'atmosphère Qui s'embrase et qui retentit De cent décharges de tonnerre ; Et dans ces horreurs de la guerre Le Français chante, boit, et rit. Bellone va réduire en cendres Les courtines de...
עמוד 57 - A la voix de Colbert, Bernini vint de Rome : De Perrault dans le Louvre il admira la main « Ah ! dit-il , si Paris renferme dans son sein » Des travaux si parfaits , un si rare génie , » Fallait-il m'appeler du fond de l'Italie?
עמוד 108 - Moi, je rends grâce à la nature sage Qui, pour mon bien, m'a fait naître en cet âge Tant décrié par nos tristes frondeurs: Ce temps profane est tout fait pour mes mœurs.
עמוד 79 - Les faiseurs de paix disent aux parties : Vous êtes de grands fous de vouloir manger votre argent à vous rendre mutuellement malheureux; nous allons vous accommoder, sans qu'il vous en coûte rien.
עמוד 110 - Paraît aux yeux une maifon roulante , Moitié dorée & moitié tranfparente ; Nonchalamment je l'y vois promené : De deux reflbrts la liante foupleffe Sur le pavé le porte avec mollefle.
עמוד 116 - Ainsi l'on voit en Angleterre, en France, Par cent canaux circuler l'abondance. Le goût du luxe entre dans tous les rangs : Le pauvre y vit des vanités des grands; Et le travail, gagé par la mollesse, S'ouvre à pas lents la route à la richesse.
עמוד 188 - N'allez-vous pas dans le temple du Goût Vous décrasser? — Nous, messieurs? point du tout; Ce n'est pas là, grâce au ciel, notre étude : Le goût n'est rien ; nous avons l'habitude De rédiger au long de point en point Ce qu'on pensa; mais nous ne pensons point.