Poésies de André Chénier

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Société Néerlandaise, 1840 - 312 עמודים
 

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עמוד 265 - L'ÉPI naissant mûrit, de la faux respecté ; Sans crainte du pressoir, le pampre tout l'été Boit les doux présents de l'aurore ; Et moi, comme lui belle, et jeune comme lui, Quoi que l'heure présente ait de trouble et d'ennui. Je ne veux point mourir encore.
עמוד 266 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine...
עמוד 265 - Est-ce à moi de mourir? Tranquille je m'endors, Et tranquille je veille, et ma veille aux remords Ni mon sommeil ne sont en proie. Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux; Sur des fronts abattus, mon aspect dans ces lieux Ranime presque de la joie.
עמוד 266 - S'éveillait, écoutant ces plaintes, cette voix, Ces vœux d'une jeune captive; Et, secouant le...
עמוד 137 - Mes parents, mes amis, l'avenir, ma jeunesse, Mes écrits imparfaits ; car, à ses propres yeux, L'homme sait se cacher d'un voile spécieux... A quelque noir destin qu'elle soit asservie. D'une étreinte invincible il embrasse la vie, Et va chercher bien loin, plutôt que de mourir, Quelque prétexte ami de vivre et de souffrir.
עמוד 274 - COMME un dernier rayon, comme un dernier zéphyre Animent la fin d'un beau jour, Au pied de l'échafaud j'essaye encor ma lyre. Peut-être est-ce bientôt mon tour. Peut-être avant que l'heure en cercle promenée Ait posé sur l'émail brillant, Dans les soixante pas où sa route est bornée, Son pied sonore et vigilant, Le sommeil du tombeau pressera ma paupière.
עמוד 10 - J'étais assis près de la poupe. 'Aveugle vagabond, dit l'insolente troupe, Chante; si ton esprit n'est point comme tes yeux, Amuse notre ennui ; tu rendras grâce aux Dieux . . . J'ai fait taire mon cœur qui voulait les confondre; Ma bouche ne s'est point ouverte à leur répondre. Ils n'ont pas entendu ma voix, et sous ma main J'ai retenu le dieu courroucé dans mon sein. Cymé, puisque tes fils dédaignent Mnémosyne, Puisqu'ils ont fait outrage à la muse divine, Que leur vie et leur mort s'éteignent...
עמוד 60 - FILLE du vieux pasteur, qui d'une main agile Le soir emplis de lait trente vases d'argile , Crains la génisse pourpre, au farouche regard, Qui marche toujours seule et qui paît à l'écart. Libre, elle lutte et fuit intraitable et rebelle ; Tu ne presseras point sa féconde mamelle , A moins qu'avec adresse un de ses pieds lié Sous un cuir souple et lent ne demeure plié. (TIRÉ DEMOSCHUS. ) NOUVEAU cultivateur, armé d'un aiguillon , L'Amour guide le soc et trace le sillon ; II presse sous le...
עמוד 136 - Souvent, las d'être esclave et de boire la lie De ce calice amer que l'on nomme la vie, Las du mépris des sots qui suit la pauvreté, Je regarde la tombe, asile souhaité; Je souris à la mort volontaire et prochaine; Je me prie, en pleurant, d'oser rompre ma chaîr= Le fer libérateur qui percerait mon sein Déjà frappe mes yeux et frémit sous ma main...
עמוד 271 - Les enfants qui suivaient ses ébats dans la plaine, Les vierges aux belles couleurs Qui le baisaient en foule, et sur sa blanche laine Entrelaçaient rubans et fleurs , Sans plus penser à lui, le mangent s'il est tendre. Dans cet abîme enseveli J'ai le même destin. Je m'y devais attendre. Accoutumons-nous à l'oubli.

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